Le Breton Valentin Madouas a offert, le 25 juin dernier, un 14ème titre de champion de France sur route à la Groupama-FDJ. Entretien pour Cyclisme Magazine et Le Quotidien du Sport.
Etes-vous redescendu de votre nuage ?
Ça a été intense de pouvoir rentrer à la maison avec ce maillot. Je suis toujours sur un petit nuage !
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Se sent-on différent avec ce maillot ?
Oui, c’est sûr. Ça fait plaisir d’être le représentant de la France. C’est un honneur de pouvoir le porter ce maillot et je vais essayer de donner le maximum à chaque course pour essayer de remporter un maximum de courses et essayer de le montrer à l’avant des courses.
Madouas, un équipier de luxe
Vous êtes un équipier de luxe, mais un équipier tout de même. Comment vit-on cette situation de consacrer sa carrière à un leader ?
Tous les programmes sont définis à l’avance. On sait quand on sera leader et quand on sera équipier. Je l’ai toujours dit après la performance de David (Gaudu) de l’an dernier : finir 4ème du Tour, c’est un résultat que je n’étais pas capable d’effectuer.
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Donc pour moi, c’est logique, d’aider le coureur le plus performant. Je le vis plutôt bien et j’essaie de faire mon travail au mieux pour pouvoir être le plus performant là où on me demande de l’être. Il faut essayer de trouver le bon compromis entre se faire plaisir et essayer de remporter des courses.
Aimeriez-vous avoir un statut un peu différent dans l’équipe ?
Dans le futur, j’aimerais bien obtenir ma chance sur un classement général. Mais ça passera après plusieurs étapes que je n’ai pas encore franchies. J’ai d’abord envie de gagner sur un grand Tour avant de viser un général. Je suis focalisé sur le fait d’essayer de gagner des étapes et après on travaillera pour éventuellement un classement général. L’objectif est d’abord d’essayer de s’amuser auprès de David et d’apprendre auprès de lui.
Propos recueillis par Killian Tanguy
