dimanche 26 janvier 2025

Violette Dorange : « Je me sens bien, mais honnêtement, j’ai un peu peur »

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A l’approche du cap de Bonne Espérance, la plus jeune navigatrice de la course, Violette Dorange se prépare à souffrir face aux intempéries qui l’attendent. Une peur maitrisée avec un bon moral.

Star des réseaux sociaux depuis le départ du Vendée Globe, Violette Dorange donne régulièrement de ses nouvelles (comme beaucoup de concurrents du reste), toujours avec naturel et spontanéité. La dernière longue vidéo en date, publiée hier, apporte un nouveau vent de fraîcheur au quasi million de personnes qui la suivent sur X, Facebook, Instagram ou Tik Tok.

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« Après ces trois semaines en course (23 jours exactement, ndlr), honnêtement, je me sens bien » nous explique, tout sourire, la jeune femme de 23 ans, cadette des concurrents. « J’ai réussi à bien récupérer, même s’il y a eu pas mal de manœuvres ces derniers jours. J’ai réussi à trouver un bon rythme, je dors bien, je mange bien ». La navigatrice de La Rochelle a aussi dit qu’elle ne souffrait pas de la solitude. « Je ne me sens pas seule du tout, je suis très entouré par mes concurrents. J’ai le moral, ça va plutôt bien »

« Je suis ma stratégie, je suis mon intuition, je ne m’occupe pas des autres »

Actuelle 26ème au classement, la navigatrice de Devenir, a rappelé la philosophie qui l’anime. « Moi, ce que je veux, c’est aller jusqu’au bout, ne pas casser… Donc, je suis ma stratégie, je suis mon intuition, je ne m’occupe pas des autres ».

Sans jamais quitter son sourire, la jeune navigatrice a quand même évoqué une légère inquiétude. « J’ai une petite appréhension… Il y a le cap de Bonne Espérance qui approche et on va se retrouver à cet endroit au moment où il y a une énorme dépression qui passe. On risque d’avoir 30 noeuds bien établi, affales à 40, voir 50… Le pire c’est les vagues. Il risque d’y avoir 6 mètres de vagues, avec des déferlantes. Ça me fait un peu peur honnêtement. Là j’essaye de trouver la route la plus « safe » possible. On ne peut pas se mettre à l’abris, mais… Peu importe la course, je vais seulement essayer de passer sans casser le bateau. Je vais bien tout attacher sur le bateau, mettre le moins de toile possible, pour passer sans trop de danger, mais c’est vrai que ça, ça me fait un petit peur ». Le tout dit avec un sourire naturel, qui participe déjà à l’exceptionnelle popularité de la jeune navigatrice. 

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