Le pilier de Castres, Will Collier (2 sélections avec le XV de la Rose) a passé la quasi-totalité de sa carrière chez les Harlequins.
Vous avez un lien très étroit avec les Harlequins.
Je les ai toujours supportés depuis que je suis enfant. J’ai grandi tout près de Twickenham. Mon père m’emmenait voir les matchs. Je me disais alors que ce serait super de porter ce superbe maillot ! Décrocher ce titre national en 2011/2012 a été un moment très spécial pour moi.
Avez-vous préféré le titre de 2012 ou celui de 2021 ?
En 2021, cela a été encore plus spécial. En 2012, j’étais très jeune (il avait 21 ans, Ndlr). Gagner le championnat si vite m’avait semblé presque comme relativement normal. Sauf que j’ai presque attendu dix ans pour remporter le suivant (sourire). En 2021, la manière dont on a atteint notre objectif a été assez incroyable. On avait traversé une première partie de championnat assez compliquée.
À lirePour mettre fin aux blessures, le Stade Français fait appel à l’intelligence artificielleEn janvier, il y avait même eu un changement d’entraîneur. On avait commencé néanmoins par gagner des matchs. Puis disputé une demi-finale incroyable contre Bristol (43-36 à Bristol, Ndlr). On avait pourtant 28 points de retard à la mi-temps. Et en finale on s’était imposés au terme d’un match fou contre Exeter (40-38, Ndlr). On était en pleine période Covid, malgré tout, on avait quand même pu apporter ce trophée aux fans.
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Will Collier a joué des derbys londonniens
En quoi les Harlequins sont-ils un club différent des autres en Angleterre ?
Ils font les choses différemment, mais aussi à leur manière. La notion de plaisir du jeu est au centre des choses. On aime jouer, mais on veut y mettre du rythme aussi avec un côté imprévisible.
À lireSix Nations : le top 10 des plus grands joueurs de l’histoireQuid de la grosse rivalité avec un autre club anglais ; les Saracens ?
La rivalité entre les Harlequins et les Saracens est énorme. Nous sommes voisins à Londres. On a souvent disputé contre eux des rencontres incroyables. Bien souvent on est un peu trop dans l’émotion quand on joue les Saracens.
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