Après avoir été accueilli par un climat très hostile il y a cinq mois, Jocelyn Gourvennec a l’occasion d’emmener Lille en huitième de finale de la Ligue des Champions. Un exploit quasi historique pour les Dogues.
Il y a pratiquement cinq mois, jour pour jour, Jocelyn Gourvennec posait ses valises à Lille pour prendre la succession de Christophe Galtier. L’ancien entraîneur de Guingamp et Bordeaux était accueilli par une pétition réclamant son départ avant même son arrivée.
Un mois plus tard, le successeur de Christophe Galtier offrait un nouveau titre au LOSC en remportant le Trophée des Champions.
Gourvennec peut balayer les doutes
Mais très vite, ce succès face à une équipe du PSG bis disparaissait derrière un début de saison très moyen. Les doutes sur les compétences de Gourvennec ont ressurgi au fur et à mesure des matchs ratés du LOSC.
Aujourd’hui, l’entraîneur de Lille a l’occasion de balayer les doutes une bonne fois pour toutes. Alors que la situation s’est amélioré en championnat (deux succès de suite, dont un probant à Rennes), c’est une qualification quasiment historique pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions qui tend les bras aux nordistes.
Ramener de la crédibilité de Wolfsburg
Si Lille se qualifie, ce sera la deuxième fois de son histoire qu’il jouera un 8ème de finale de Ligue des Champions, quinze ans après l’élimination par Manchester United en 2007 (deux défaites 1-0).
Une belle revanche pour l’entraîneur non désiré, qui aborde ce grand rendez-vous avec sérénité et ambition. « Il y aura une compétition européenne à Lille en février, maintenant on espère que ce sera la plus belle », explique Gourvennec. « On a des perspectives, mais en même temps, vu ce qu’on a fait, on veut finir premiers du groupe donc il faudra aller chercher la victoire à Wolfsburg ».
Et en même temps, y récupérer une énorme dose de crédibilité pour la suite de la saison.
