Le centre français, Yann David passé par Toulouse (champion de France en 2011 et 2012, et d’Europe en 2010), quitte Castres où il n’a pas été épargné par les blessures ces trois dernières saisons pour rejoindre Bayonne. A 33 ans, le challenge a su le séduire.
Pourquoi avoir choisi de signer à Bayonne ?
Je me sentais très bien à Castres. Dans ma tête, je me voyais même prolonger et le club était satisfait de mes performances quand j’étais sur la pelouse. Puis la proposition de Bayonne et du coach est arrivée et je n’ai pas pu refuser, le projet vendu m’a conquis. L’idée de retrouver un nouveau club, une nouvelle manière de travailler, la ville aussi, tout ça a joué un grand rôle. Le challenge et excitant.
Yann David ressent la pression des supporteurs
Après la préparation, quelles sont vos premières impressions ?
Je sens la pression monter dans la ville quand je me promène. Il y a une attente monstre des supporteurs. Nous sommes prêts, nous avons travaillé de manière très intense avec une charge de travail forte. Le groupe vit bien, petit à petit on enregistre les demandes tactiques du coach. Tous les voyants sont au vert.
Que représente ce nouveau challenge pour vous ?
A 33 ans, j’ai engrangé de l’expérience dans tous les clubs où je suis passé. Je ne veux pas m’octroyer un passe-droit de par ma carrière, je veux réaliser les choses dans l’ordre. En premier lieu, je vais continuer à m’intégrer du mieux que je peux au sein du groupe et du collectif. Me préparer du mieux que je peux pour continuer à jouer au rugby. Année par année et je compte bien en profiter.
« Il y a une attente monstre des supporteurs »
Quel rôle doit jouer Bayonne lors de cette saison ?
J’ai déjà remarqué à quel point notre groupe est de qualité malgré les nombreux départs que le club a pu subir. Les principes de jeu du coach sont bien compris. C’est donc logique qu’un club aussi prestigieux que Bayonne, ancien promu du Top 14 doive jouer les premiers rôles cette saison.
Propos recueillis par Thomas Berthelot
L’entretien de Yann David a retrouver dans les colonnes du rugby mag.
