Sept ans après son premier passage en Normandie, Yann Siegwarth est de retour au club. Il revient sur sa carrière, sans regrets. Entretien pour France Basket et Le Quotidien Du Sport.
Pourquoi avez-vous décidé de signer à Caen ?
Après quatre saisons à Chartres, j’avais envie de revenir, le projet présenté m’intéressait. J’avais aussi envie d’évoluer dans cette nouvelle salle hors norme. Les dirigeants ambitionnent de remonter en Pro B. Ils mettent tout en œuvre pour y parvenir. Economiquement, avec les soutiens de la région et de la ville, ils peuvent assurer cette montée.
Vous avez connu neuf clubs. Quel regard portez-vous sur votre parcours ?
J’ai toujours été frêle et on m’a souvent dit que je n’y arriverai pas donc je suis fier de mon parcours qui a été semé d’embuches. J’ai commencé très jeune, à 16 ans, en Pro B à Antibes. Je savais que le plus dur était de rester à ce niveau.
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Yann Siegwarth ne joue pas plus de 30 minutes par match
Est-ce un regret de n’avoir jamais joué en Pro A ?
Non car à la fin de ma saison à Gries en 2019 j’ai eu des propositions notamment de Châlons-Reims, mais j’ai refusé car j’avais des propositions financières plus intéressantes ailleurs. La carrière est courte, j’ai privilégié l’aspect financier.
Vous êtes revenu à Caen avec un autre statut. Que vous demande le coach ?
C’est dans la continuité de ma dernière saison à Chartres au cours de laquelle on me demandait plus d’efforts défensifs. On a un effectif costaud en qualité et en quantité, on ne joue plus 30 minutes par match, on peut donc donner plus quand on est sur le terrain, fatiguer l’adversaire et on est moins fatigué physiquement en fin de saison quand les grandes échéances arrivent.