Après avoir fait ses classes en Pro D2 à Provence Rugby, Adrien Warion, 21 ans, est l’une des satisfactions toulonnaises depuis son arrivée la saison dernière. Le jeune 2ème ligne a une tête bien faite et un avenir prometteur.
Pour votre première véritable saison en Top 14 vous êtes servi. Toulon lutte pour le maintien et se retrouve loin de ses objectifs initiaux. Comment le vivez-vous ?
Je suis toujours positif et je préfère mettre en avant les motifs d’espoir. Dans toute carrière, il y a des saisons avec et des saisons sans. Un groupe se construit, on récupère des blessés, des choses se mettent en place. La saison dernière, Montpellier était aussi en difficulté et regardez la saison qu’ils réalisent aujourd’hui.
Vous êtes un supporteur du RCT. Pourquoi n’avez-vous pas rejoint le club plus tôt, dès le centre de formation ?
J’avais été approché, mais l’effectif était tel que j’ai préféré rester en Pro D2 et jouer. C’est une bonne école. Je préférais régulièrement jouer en Pro D2 que de m’entraîner avec le RCT et peu jouer. Il fallait que je m’endurcisse, que je progresse avant d’espérer avoir ma chance dans un club comme Toulon.
Adrien Warion dans son club de coeur
Comment vivez-vous le fait de voir en équipe de France certains de vos anciens coéquipiers en sélection de jeunes ?
Je suis content pour eux. Les clubs de Top 14 donnent de plus en plus leur chance aux jeunes. Quand ils arrivent en équipe de France, ils ont de l’expérience, ils sont déjà habitués à jouer des matches à haute intensité en Top 14 ou en Coupe d’Europe.
C’est pour cette raison que la France rivalise aujourd’hui avec les meilleures nations du monde malgré la jeunesse de l’effectif. Matthieu (Jalibert), Romain (Ntamack), Matthis (Lebel), Cameron (Woki) et les autres sont, pour moi, des exemples à suivre.
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