Entre blessures en cascade, changement d’entraîneur (Yoann Cabioc’h remplacera la saison prochaine David Gautier), départs programmés (Williams, Johannès…) et budget à venir en baisse, les Lionnes vivent une saison à l’opposé de la précédente (championnes de France et vainqueurs de l’Eurocoupe). Mais, 6èmes de la phase régulière, les coéquipières d’Alexia Chery ne comptent pas se présenter en victimes contre Basket Landes en quarts de finale (les 18 et 22 avril prochains).
C’est peu de dire que Lyon vit une saison compliquée…
On a connu pas mal de blessures, de problèmes. Mais, maintenant, on est en play-offs. Il faut qu’on essaie de rebondir. C’est un nouveau championnat. On va se remobiliser pour le quart de finale qui arrive rapidement. Une chose est sûre, on va tout donner !
Aviez-vous déjà vécu une saison aussi compliquée, avec autant de blessures, avec autant de remue-ménage en coulisses ?
Non, c’est la première fois que j’ai une saison aussi compliquée à gérer. En même temps, ça me permet de vivre des choses nouvelles. Une fois que la saison sera terminée et que j’aurai un peu de recul sur ce qui s’est passé, je vais réussir à en tirer des enseignements. En tout cas, il faudra essayer d’en tirer du positif.
Malgré toutes les blessures, vous vous êtes quand même qualifié pour les play-offs. Ça sauve un peu la saison…
On n’a pas lâché même si on a perdu pas mal de matches avant la fin de la saison régulière (Lyon a terminé par six défaites, Ndlr). Mais on reste concentrées. Comme je l’ai dit, les play-offs, c’est un nouveau championnat, un championnat qui redémarre. Ce n’est pas maintenant qu’on va lâcher, on se battra jusqu’à la fin !
Jouer Basket Landes en quarts, ce n’est pas un cadeau…
En France, il y a beaucoup de fortes équipes. Quel que soit l’adversaire, ça aurait été des matches compliqués, des matches durs, des matches qui vont être intenses. Basket Landes fait une super saison. Elles sont en confiance. Ce sera à nous d’essayer de contrer ça.
« Si nous on n’y croit pas, qui va y croire ? »
Lyon, champion en fin de saison, y croyez-vous encore ?
Si nous on n’y croit pas, qui va y croire ? Je n’ai pas l’impression qu’il y a beaucoup de monde qui y croient, à part les acteurs de l’ASVEL… Nous, à l’intérieur, on y croit encore. On sait que tout est possible et on va se battre.
Serez-vous encore à l’ASVEL la saison prochaine ?
Oui, je suis encore sous contrat.
Alors que le budget va diminuer, ne vous êtes-vous pas posé des questions ?
C’est la vie d’un sportif. Ce sont des choses qui arrivent, on appelle ça un cycle. Chaque saison est différente. Des changements à l’intersaison, des changements de coach, des changements de joueuses… C’est ce qui va se passer à l’ASVEL. Je vais essayer de le gérer au mieux. Ce sont des choses à laquelle je suis préparée et je n’ai pas songé à aller voir ailleurs.
Que vous inspire la qualification de Villeneuve d’Ascq pour le Final Four de l’Euroligue, une première depuis Bourges en 2014 ?
C’est top. Elles ont fait une super saison d’Euroligue et elles méritent leur place au Final Four. Pour le basket français en général, ça fait plaisir de voir que des équipes françaises performent. Il y aura même 15 Françaises qui représenteront la France au Final Four !