samedi 14 décembre 2024

Alexia Chery (Equipe de France) : « Les Américaines ne sont pas imbattables »

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Arnaud Bertrande
Arnaud Bertrande
Rédacteur en chef — Pole Sport Lafont presse

Médaillée de bronze à Tokyo, l’intérieure de Lyon Alexia Chery (25 ans) rêve en grand pour les Jeux de Paris. Entretien pour France Basket et Le Quotidien Du Sport.

Canada, Australie, Nigeria, le tirage n’a pas épargné la France pour les Jeux !

Il n’y a pas de poule facile. Les JO, ce sont 12 équipes, donc que de fortes équipes. Peu importe sur qui on est tombé, on sait que tous les matches vont être comme des finales.

Vous aviez déjà joué le Nigeria aux derniers JO (victoire 87-62).

Elle était dans notre poule. C’est une équipe qui est agressive, qui a des qualités athlétiques très intéressantes qui mettent ses adversaires en difficulté. A nous de les contrer autrement. Ça va être un gros match, mais tous les matches vont être importants.

Le Canada et l’Australie, demi-finalistes de la dernière Coupe du monde, c’est aussi du très lourd !

Ce sont deux équipes avec un jeu atypique, avec des rosters très intéressants, qui vont toujours très loin dans les compétitions.

Quelle doit être l’ambition de l’équipe de France aux JO ?

Notre ambition, c’est de ramener une médaille. C’est clairement un objectif annoncé.

3ème lors des derniers JO, rêvez-vous de l’or ?

L’objectif, c’est une médaille. Après, si ça peut être la plus belle, on ne s’en privera pas ! On va tout donner pour avoir la plus belle médaille possible.

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« On ne peut pas en France se reposer sur une seule joueuse »

Les Américaines vainqueures des sept dernières éditions ne sont-elles pas imbattables ?

Elles ont une très forte équipe. Une équipe complète, physique, avec des qualités techniques, tactiques très fortes, mais dire qu’elles sont imbattables, ce n’est pas vrai et ce n’est pas mon avis. Sur un match, tout peut se passer.

Ce seront vos deuxièmes JO. Quels souvenirs gardez-vous des premiers à Tokyo ?

C’étaient des Jeux particuliers. Malgré le Covid et la bulle, c’était une superbe expérience, un super souvenir. Ramener une médaille, j’en garde un super souvenir et je me dis que les prochains Jeux ça va être encore mieux.

Est-ce un avantage ou une pression que les Jeux se déroulent en France ?

On ne se met pas forcément plus la pression parce que c’est à Paris. Ce sont les Jeux Olympiques et, dans tous les cas, la

pression sera là. C’est un avantage dans le sens où on va pouvoir jouer devant notre public, devant nos familles, nos amis. Ça nous galvanise encore plus.

Ne regrettez-vous pas que la première phase ait lieu à Lille ?

A Lille, on sera quand même en France ! Il y aura du monde, on sera soutenu. Le public du Nord est un public très basket. La salle sera remplie et les Français seront derrière nous qu’on soit à Lille ou à Paris. C’est sûr qu’au début on a été un peu surprises d’être à Lille, mais c’est passé, on est contentes et on sait qu’on sera soutenues en France, peu importe où on joue.

A part les USA, quelles équipes craignez-vous ?

Craindre quelqu’un, c’est un grand mot. Comme je l’ai dit, il n’y a que 12 équipes, donc ce sont des équipes qui sont très fortes. La Belgique a fait un super Championnat d’Europe. L’Espagne répond toujours présente. L’Australie, le Canada, etc. Ça va être des Jeux Olympiques ouverts.

Quelles leçons avez-vous tirées du dernier Euro où la France n’a ramené « que » le bronze après cinq médailles d’argent ?

On a quand même eu une médaille, on ne peut donc pas parler d’échec (sic). On répond présent depuis quelques années. L’objectif annoncé, c’était l’or, mais on s’est battu avec nos armes. Ce que je retiens surtout, c’est qu’ensuite, au TQO, on a fait une super prestation défensive, une super prestation collective et c’est ce sur quoi on doit repartir pour la préparation et pour les Jeux Olympiques.

L’équipe sera-t-elle plus forte avec Marine Johannès qui n’était pas à l’Euro ?

Peu importe les joueuses, la France a tout pour être compétitive. Au TQO, on avait une équipe jeune, avec moins d’expérience, mais on s’est battu avec d’autres armes et c’est ce qui est intéressant. Peu importe les joueuses, en France, le roster est toujours compétitif.

Quand Marine est là, ça change quand même la donne !

Ça change les choses oui. Après, comme je l’ai dit, à l’Euro, on s’est quand même battu malgré les absences et c’est ce qu’il faut qu’on fasse. On ne peut pas en France se reposer sur une seule joueuse même si oui Marine, quand elle est là, ça change beaucoup de choses, ça nous apporte beaucoup de solutions et on sait comment l’utiliser.

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