Auteur d’une belle saison avec Fos, Allan Dokossi (23 ans) a bien relancé sa carrière après avoir été libéré par Le Mans en 2018. Dijonnais depuis le début de la saison, il découvre la Coupe d’Europe et porte un regard lucide sur son parcours.
Après cinq saisons à Fos-sur-Mer, vous vous êtes engagé avec Dijon. Qu’est-ce qui a guidé votre choix ?
Le projet était intéressant, je considérais cette signature comme l’étape suivante de ma progression. Je suis arrivé un peu en avance pour m’acclimater. Les gars je les connaissais, donc je me suis rapidement adapté. Je ne suis pas un joueur fini et je pense qu’avec le coach Nenad Markovic je peux continuer à progresser. Ma discussion avec lui a été importante. La perspective de jouer l’Europe a été importante aussi bien sûr.
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Avec la Coupe d’Europe justement, vous allez avoir une saison avec plus de matches. Avez-vous fait une préparation physique personnelle plus poussée ?
Comme chaque été, je me suis préparé avec un préparateur physique, je devais aussi soigner un problème de hanche puis j’ai enchaîné avec Dijon à la reprise de l’entraînement.
« Je prends les critiques de manière positive en me disant que j’ai une part de responsabilité »
Vous dites que vous n’êtes pas un joueur fini. Quels sont vos axes de progression ?
Je dois travailler mon tir extérieur, défensivement aussi. Il faut que je sois impliqué sur tout le terrain, mais sans m’éparpiller non plus et perdre des forces inutilement.
Avant de signer à Fos, vous avez passé une saison au Mans, en Espoirs, mais le club ne vous a pas gardé. Vincent Loriot, le directeur sportif du Mans, a dit que vous étiez immature à l’époque. Etait-ce le cas ?
Possible. Je prends les critiques de manière positive en me disant que j’ai une part de responsabilité. J’ai pris conscience des progrès que je devais faire et la mesure du monde professionnel tout en gardant mon enthousiasme. J’ai eu une bonne remise en question.
Avez-vous un plan de carrière ?
Comme tout joueur, on veut aller le plus haut possible. J’aimerais un jour pouvoir goûter à l’Euroligue mais, à moyen terme, il faut que l’on s’améliore avec Dijon après un début de saison pas satisfaisant.
A quoi est dû, selon vous, ce début de saison hésitant (2 victoires pour 5 défaites) ?
Dijon sort d’une bonne saison (4ème, quart de finaliste, Ndlr), c’est moyen depuis le début de la saison car il faut que les joueurs se connaissent bien. On se découvre, il manque une alchimie, il faut créer une cohésion.
