Champion de France de Nationale B en 2017 avec Nevers, le trois quarts aile Andrzej Charlat est de retour à l’USON qui ne l’avait alors pas conservé, la faute à une concurrence trop importante. Après une saison à Beaune (Fédérale 2), une autre à Bourg (Pro D2), l’international polonais a pris une autre dimension ces deux dernières saisons à Provence Rugby.
Pourquoi le choix de Nevers ?
Ma famille est de Vichy. Ça m’a permis de me rapprocher d’eux. C’est aussi un club que je connais bien, qui est ambitieux. Ça me permet de faire d’une pierre deux coups. Aujourd’hui, j’ai un contrat de deux ans. Je vais m’investir à 200%. A voir comment ça évolue. A long terme, si ça se passe bien et que tout le monde y trouve son compte sportivement, oui. J’ai vraiment à cœur de vivre des choses en phases finales avec le groupe. Monter en Top 14 serait la cerise sur le gâteau.
Comment s’est passée votre arrivée ?
Le club m’avait déjà contacté l’année dernière, mais j’étais encore sous contrat. Le président avait une réelle volonté de me faire revenir et de construire l’équipe autour de joueurs formés au club.
Andrzej Charlat a signé deux ans pour accomplir son rêve
Qu’est-ce qui a changé par rapport à votre dernière saison au club en 2016/2017 ?
Au niveau des infrastructures, ça a évolué positivement. Tout est plus structuré. Désormais, il y a vraiment un cadre pour bien travailler et pour aller vers le plus haut niveau de Pro D2. Le staff est compétent et a très envie d’aller plus haut. Tout ça mis bout à bout, je n’ai pas hésité au moment de signer à Nevers. Déjà, quand je suis parti en 2017, ils étaient en Fédérale 1 et voulaient exister en Pro D2 à court-moyen terme. C’est chose faite.
Par rapport à Aix, avez-vous l’impression de franchir un palier ?
Oui, c’est l’idée en venant ici. Même si Aix est un très bon club, c’est un nouveau défi, j’en suis très content. L’année dernière, l’équipe a échoué de peu aux portes des phases finales. Cette saison, j’espère bien les y emmener.
Comptez-vous vous inscrire dans la durée à Nevers ?
Aujourd’hui, j’ai un contrat de deux ans. Je vais m’investir à 200%. A voir comment ça évolue. A long terme, si ça se passe bien et que tout le monde y trouve son compte sportivement, oui. J’ai vraiment à cœur de vivre des choses en phases finales avec le groupe. Monter en Top 14 serait la cerise sur le gâteau.
« J’arrive avec un statut différent d’il y a quatre ans »
Comment se passent vos premiers pas avec le groupe ?
Très bien. C’est un super groupe. Je connaissais déjà pas mal de mecs avec qui j’avais joué ici lors de mon premier passage : Guillaume Jean, Nicolas Vuillemin, Guillaume Manevy, Stéphane Bonvalot, Hugo Fabrègue, Hugues Bastide, Janick Tarrit. Xavier Péméja était aussi déjà du club lors de ma dernière saison passée ici en Fédérale 1. L’acclimatation se passe donc très bien. J’arrive aussi avec un statut différent d’il y a quatre ans. Il va falloir faire sa place aussi, mais c’est quand même autre chose.
Aujourd’hui, vous avez 26 ans, vous arrivez doucement à l’âge de la maturité, rêvez-vous de Top 14 ?
Clairement ! J’y pense vraiment tous les jours. Je me dis justement que les deux années qui arrivent vont être charnières pour la suite. J’espère que ça va être un tremplin. Maintenant, si ça peut se faire avec Nevers, j’en serai ravi.
Propos recueillis par Adrien Cornu
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