Que ce soit dans le sens des départs ou des arrivées, l’ASVEL a été très actif sur le marché des transferts avec notamment le retour d’un Français de NBA Elie Okobo et le recrutement du frère de Giannis Antetokounmpo Kostas.
Guerschon Yabusele 1 an au real
« Je suis très reconnaissant d’être dans un club aussi grand et historique. Tout ce que représente le Real Madrid, les titres, l’histoire du club… C’est très spécial et faire partie de cela est quelque chose de très spécial pour moi et ma famille. Je peux apporter de l’énergie en défense et en attaque. Je veux aider l’équipe autant que possible. Il y a de très bons joueurs ici et je suis heureux de faire partie de cette équipe.
Je suis un joueur d’équipe. Je veux marquer, mais j’essaie aussi de faire de bonnes choses pour aider mes coéquipiers sur le terrain et les aider à gagner. L‘objectif est de gagner chaque titre. C’est ainsi que tout le monde se souvient de vous. Je jouais avec Heurtel et il m’a beaucoup parlé de Madrid, de la ville et de l’équipe. J’ai aussi parlé à Poirier. Ce n’est pas la raison pour laquelle je suis ici, mais c’était utile.
Ça va être amusant de partager le terrain avec Tavares. J’ai joué contre lui pendant deux ans et c’est un grand joueur, donc ça va être amusant de jouer dans la même équipe que lui et nous pouvons faire de grandes choses ensemble. C’est le joueur qui m’a le plus impressionné. Il a un grand impact.
Il en va de Carroll. C’est un joueur de haut niveau, capable de sortir au troisième quart et d’être le joueur le plus rapide sur le terrain. C’est incroyable de voir un joueur comme ça. (…) Après avoir fait une année en Euroligue, une compétition que je ne connaissais pas, je me suis rendu compte que c’était une très bonne ligue et retourner en NBA, pourquoi pas, mais en sachant que je peux avoir un vrai rôle dans la plupart des top team d’Euroligue, y aller pour jouer en G-League ou ne pas jouer n’était pas intéressant.
Quand j’étais plus jeune, je voulais vraiment aller en NBA, j’y suis allé, j’ai pu apprendre et progresser. Si j’y retourne un jour, ce sera pour avoir un vrai rôle. »
Thomas Heurtel 1 an au Real
« Venir ici est un rêve. Etre dans un club aussi grand que le Real Madrid, qui a remporté tant de titres, était l’un de mes objectifs et je suis vraiment heureux. J’ai entendu tellement de choses positives sur le club de la part de mes coéquipiers français. Je suis un joueur qui donne tout sur le terrain et veux tout gagner, je n’ai pas peur de prendre mes responsabilités. Je viens ici pour essayer de gagner.
J’ai joué plusieurs fois contre le Real Madrid et ce sont de grandes batailles. La philosophie d’équipe de Pablo Laso et ses idées sur le jeu me conviennent parfaitement. C’est un style agressif, rapide en attaque, qui joue sur mes atouts. Travailler avec lui était l’un de mes objectifs. L’objectif général est de gagner autant que possible, à la fois la Ligue Endesa et l’ Euroligue. L’objectif est de gagner tout ce pour quoi nous jouons ».
Moustapha Fall deux ans à l’olympiakos
« J’ai commencé tard le basket, j’avais pas mal de choses à apprendre. J’ai gravi les échelons. Certaines blessures m’ont ralenti et m’ont obligé à faire des step back pour rebondir. Là, ça fait deux ou trois ans que je suis épargné. Cela m’a permis de continuer mon ascension et je suis très content de pouvoir découvrir un club comme Olympiakos la saison prochaine.
J’espère qu’on va pouvoir jouer le championnat en plus de l’Euroligue. Les semaines entières d’entraînement, c’est long, ça permettrait de garder le rythme et en plus de gagner d’autres titres, le championnat se jouant sûrement entre l’Olympiakos et le Panathinaïkos. J’ai eu d’autres contacts à part l’Olympiakos, mais j’ai signé très tôt car le club s’est positionné de manière forte sur moi et m’a proposé un bon contrat.
C’est aussi une équipe qui est plus implantée que l’ASVEL en Euroligue. C’est un club historique et j’avais envie de tenter cette expérience, de retourner à l’étranger. Après, je ne vais pas cacher que l’offre était plus intéressante financièrement. La NBA ? Non, je n’y pense pas. En plus, ça commence à être dans l’air du small ball donc ça ne me correspond pas (sourire).
C’est vrai que beaucoup de joueurs vont quitter l’ASVEL, mais tout le monde le savait quand on a signé. Il savait qu’on valait beaucoup plus que ce pour quoi on a signé. L’ASVEL nous offrait de l’exposition et un tremplin pour rebondir ailleurs. Ça a été le même discours pour moi, pour Guerschon (Yabusele) et pour beaucoup d’autres.
Thomas (Heurtel) est lui venu dans des circonstances particulières, pour se mettre en rythme pour les JO. En temps normal, l’ASVEL n’aurait jamais pu recruter un tel joueur. Avec la Covid, le contexte était également spécial. On voulait tous revenir en France pour être proche de nos familles. Toutes les planètes étaient alignées pour qu’on signe sinon je ne serais sans doute jamais venu. »
Victor Wembanyama (nanterre) 3 ans à l’asvel
« Le projet proposé par l’ASVEL m’a plus parlé, tout simplement. J’estimais que j’arrivais à la fin d’un cycle. Ce fut un long cycle de ma vie, a expliqué le joueur à BeBasket. Nanterre, c’était le meilleur endroit pour moi, sans aucun doute, de U11 jusqu’au niveau professionnel. Maintenant, j’estime qu’il était temps d’entamer un nouveau chapitre.
Ce sera à l’ASVEL. Depuis que je suis arrivé à Nanterre, j’ai toujours évolué à un niveau supérieur chaque année. Je suis passé des U11 jusqu’à l’équipe professionnelle. J’espère que cela va continuer. Je sais que je serai en mesure de montrer des choses en Euroligue. Il faudra que je sois prêt donc je vais énormément travailler sur mon corps tout au long de la saison prochaine. Et par la suite, pour pouvoir être en mesure de jouer en NBA, il faudra que je continue d’élever mon niveau au fil des saisons. »
Kostas Antetokounmpo (lakers) 2 ans à l’asvel
Le petit frère de Giannis et Thanasis, Kostas Antetokounmpo (23 ans, 2m08) s’est engagé deux ans avec l’ASVEL. Pouvant jouer au poste 4 et 5, l’intérieur grec, drafté en 60ème position par Philadelphie en 2018, est passé par Dallas (2 matches en 2018/2019) et les Lakers (20 matches) avec qui il a décroché le titre en 2020. Peu utilisé en 2020/2021 (15 matches, 0,8 point, 1,3 rebond en 3,7 minutes), le n°37 des Lakers a décidé de gagner du temps de jeu en Europe. Une arrivée dont s’est félicité le coach TJ Parker :
« C’est évidemment un nom qui parle à tout le monde ! Kostas a du talent plein les mains, il est très athlétique, peut évoluer sur les postes 4 et 5. Il vient de boucler une année en G-League et a encore beaucoup à apprendre. Mais lors des discussions que l’on a eues ensemble, on a vite pu sentir sa détermination et sa motivation ! »
Elie Okobo (suns) 1 an à l’asvel
Auteur en 2018 de 44 points avec Pau lors du match 1 du quart de finale des play offs à Monaco (12 sur 17 et 8 sur 11 à 3 points), Elie Okobo (23 ans) est de retour en France après trois années mitigées en NBA avec les Suns (31ème choix de la draft en 2018, 108 matches, 4,8 points, 1,7 rebond, 2,2 passes en 15,5 minutes). Formé par la JSA Bordeaux, le meneur français, qui va découvrir l’Euroligue, aura la lourde tâche de faire oublier Thomas Heurtel (Real) et Norris Cole.
Opéré de la cheville en mars pour se faire retirer un bout de cartilage, l’international français (8 sélections) compte sur le club de Tony Parker pour rebondir. « C’est un joueur que l’on suit depuis de nombreuses années, dont le jeu nous a toujours séduit, a expliqué TP. Le voir quitter les Etats-Unis et choisir notre club pour faire son retour en France est un nouveau signe fort, celui que notre projet a du sens et parle aux joueurs français qui ont envie d’être impliqués ! »
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