11ème, Aurillac a vécu une nouvelle saison compliquée loin des phases finales. La finale de 2016 commence à dater… Il faudra performer davantage à l’extérieur pour espérer viser de nouveau plus haut.
Pour sa deuxième saison à la tête du Stade Aurillacois, Roméo Gontinéac a dû encore composer avec une saison frappée par la crise du coronavirus et sans cesse s’adapter aux différents aléas de la saison :
« On a dû s’adapter à pas mal de contraintes. Heureusement que nous n’avons pas déclaré forfait dans aucun match ! Si je devais retenir un mot pour qualifier notre saison dernière, ce serait l’adaptabilité.
S’adapter avec les tests PCR. S’adapter dans le travail aussi, car on avait certains joueurs qui étaient malades, donc on les isolait tout de suite ». Le coach roumain a réussi à faire progresser son équipe jusqu’à la 11ème place. Une satisfaction en demi-teinte car le coach reste ambitieux. « D’un point de vue comptable, on finit 11ème avec des hauts et des très bas finalement. Ce fut une saison mitigée. Avec l’expérience et la jeunesse
qu’on avait, nous espérions quand même un peu mieux. Même si ça reste paradoxal car on savait que l’on restait sur deux années très difficiles. On aurait pu faire bien mieux que ce qu’on a réalisé durant la saison ».
Aurillac ne veut plus regarder vers le bas
Le technicien a ciblé des améliorations dans le jeu offensif, notamment dans l’utilisation sans coup de mou, essayer d’être le plus longtemps possible proactif dans le jeu pour espérer enchaîner les victoires :
« Il faut que notre jeu dynamique le soit encore plus, plus fluide. Ce qui n’a pas été le cas toute l’année. On a eu des périodes avec et des périodes sans. Il faut tenter de diminuer encore plus les moments sans. Trouver également le bon milieu entre notre mêlée efficace, mais ensuite savoir quoi faire avec le ballon. Idem pour les phases de conquête en défense, toujours savoir quoi en faire dans l’utilisation ».
Le recrutement a permis de prendre des joueurs de très grande qualité et de grande expérience, permettant à l’équipe de ne plus regarder vers le bas du classement. Un mélange entre joueurs déjà présents de devoir et des nouveaux qui ciblent les postes ou qualités manquantes de l’effectif :
« On a cherché un demi d’ouverture, Peter Nelson qui est un joueur d’expérience avec un vécu très important avec le Canada, à Ulster ou encore son petit passage à Bourgen-Bresse. Mon staff et moi pensons que c’est clairement une plus-value.
Nous avons aussi d’autres joueurs comme Niko Elijah le Néo-Zélandais qui connait le rugby français et le plus haut niveau avec son passage notamment à Pau ou Béziers. Son profil centre ou ailier améliore considérablement l’équipe.
On a cherché des joueurs valeureux, des joueurs de devoir. Notre recrutement fut de l’ajustement car nous possédions déjà la colonne vertébrale de l’équipe, en y incluant des jeunes issus de notre formation. On a tout pour y croire maintenant ».
Thomas Berthelot
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