Arrivé à l’intersaison de Dijon en compagnie de l’entraîneur Laurent Legname, le meneur de la JL Bourg Axel Julien (29 ans) ne regrette pas son choix malgré la saison compliquée de son équipe.
Quel regard portez-vous sur la saison de Bourg-en-Bresse ?
Un peu déçu. L’EuroCup, c’est fini, mais pas le championnat. A nous de bien terminer pour ne pas finir sur une saison mauvaise. On a toutes les qualités pour. Maintenant, il faut être consistant et faire les choses bien.
Attendait-on trop de cette équipe de Bourg qui démarrait un nouveau cycle avec l’arrivée de Laurent Legname ?
Trop, non, car le club a des moyens et a obtenu des résultats, il était donc normal d’avoir des attentes et le club avait des ambitions sans nous mettre la pression. Avec la qualité de cet effectif, on ne devrait pas être à cette place. On a perdu deux ou trois matches qu’on n’aurait pas dû perdre, ce qui nous mettrait à une place plus conforme.
« Jouer avec Hugo (Benitez), c’est différent d’avec David Holston, mais c’est intéressant aussi car il a des qualités. C’est un meneur qui me ressemble un peu plus »
Ne vous êtes-vous pas dit à un moment que vous aviez fait une erreur en quittant Dijon qui marche bien ?
Non, car c’était mon choix et personne ne m’a poussé à partir. Il n’y a pas de regrets à avoir. La seule chose que je regrette, c’est la saison qu’on réalise. Et peut-être que si j’étais resté à Dijon, la saison aurait été différente car le recrutement n’aurait pas été le même. Je ne pense donc pas avoir faire une erreur et, quoi qu’il arrive, je ne me le dirai pas. Je me sens bien à Bourg et je sais que j’ai fait le bon choix. Et même si Dijon gagnait un titre cette année, je serais plus content pour eux que déçu pour moi.
Votre duo avec David Holston ne vous manque-t-il pas ?
C’est vrai que c’était plaisant. Ça a duré six ans et ça s’est bien passé pendant cinq ans. C’était cool de jouer avec lui. On avait pas mal de repères ensemble. Je ne retrouverai pas ça. Jouer avec Hugo (Benitez), c’est différent, mais c’est intéressant aussi car il a des qualités. C’est un meneur qui me ressemble un peu plus.
C’est un peu votre successeur.
Il est quand même bien en avance pour son âge et il va me dépasser. Il a un bel avenir devant lui et je lui souhaite d’aller le plus haut possible.
L’opportunité de jouer à l’étranger ne vous a-t-elle pas traversé l’esprit ?
Il n’y a pas eu de vraie opportunité. J’aurais pu tenter l’expérience, mais pas dans un cadre qui m’aurait attiré. Aller à l’étranger juste pour aller à l’étranger, ce n’est pas ma façon de réfléchir.
En plus, avec la signature de joueurs comme Mike James, le championnat de France a pris une autre dimension.
Par rapport à mes débuts, le championnat s’est densifié et le niveau s’est élevé avec Monaco et l’ASVEL qui sont en Euroligue, deux équipes en EuroCup, le reste en BCL. Il y a plus de belles équipes et ça tire le championnat vers le haut.