Vainqueur de la Challenge Cup avec le RCT, le demi de mêlée international de Toulon sort d’une superbe saison. De quoi rêver d’une place pour la Coupe du monde.
Cette saison, le RCT a décroché une victoire en Challenge Cup. De quoi oublier une troisième non qualification de suite pour les phases finales du championnat ?
Il y a eu une remise en question globale. On a repris des choses en main. On a fonctionné beaucoup plus en équipe. On a mieux travaillé à l’entraînement aussi. Comme cela s’est déjà passé l’an dernier, à un moment donné on s’est senti dos au mur. Tout le monde s’est réveillé individuellement pour repousser ses limites. Le collectif a pu mieux avancer. On a été en progression.
Cela a été aussi votre cas personnellement, non ?
J’ai été à l’image de l’équipe. Je me suis concentré sur ce que je pouvais améliorer individuellement et travailler là où je pouvais être meilleur. J’ai voulu repousser mes limites en travaillant fort. C’est quand cela ne va pas qu’il faut garder le rythme. On se tire vers le haut. Il y a une bonne et saine concurrence à Toulon. C’est ce qui fait avancer la locomotive. L’essentiel est de se remettre en question de manière permanente. On doit toujours fonctionner en équipe en étant soudé et animé par une grande abnégation. On ne lâche rien. C’est crucial.
« J’ai repoussé mes limites en travaillant fort »
Travaillez-vous toujours intensément vos chisteras ?
De temps en temps, pour m’amuser, mais pas spécifiquement. Je l’ai tellement travaillé avant… Si j’en fais une, c’est lors d’un moment opportun et quand cela m’aide. Ce geste peut éventuellement me sortir de la défense quand je me trouve dans une phase compliquée. Ce n’est pas un geste à vraiment travailler. Par contre, les passes bien davantage évidemment.
Ce rappel en équipe de France lors du dernier Tournoi deux ans après vous a fait un bien fou visiblement.
C’était super ! J’étais content d’y retourner. C’est toujours génial de retrouver les équipiers, le staff et ce maillot. Cela avait été une superbe nouvelle pour moi.
La Coupe du monde approche. Vous devez y penser !
Bien entendu. Ce n’est pas la première fois que je le dis. Comme tout joueur, on a envie de goûter à ce superbe événement qui se déroulera en France. Le chemin est encore long. Ce serait énorme à vivre.