vendredi 29 mars 2024

Biarritz : recrutement XXL, aux basques des meilleurs ?

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Le BO a été la dernière équipe à gagner sa place en Top 14 après un barrage homérique face à Bayonne. Les dirigeants affichent leurs ambitions avec un recrutement XXL. Cela sera-t-il suffisant pour réussir ce retour parmi l’élite ?

Il aura fallu sept ans aux Biarrots pour retrouver l’élite. Animateurs de la saison de Pro D2, battus sèchement par l’USAP en finale (33-14), les Basques ont remporté un barrage d’accession fou face à Bayonne (6-6, 6 pénalités à 5) qui a validé leur billet pour l’étage supérieur.

Dès le coup de sifflet final, les dirigeants ont laissé les supporteurs fêter cette montée et se sont mis immédiatement au travail pour constituer un groupe capable d’exister en Top 14 et pas seulement y faire de la figuration.

Ils n’ont pas lésiné sur les moyens en réalisant un recrutement impressionnant pour un promu avec notamment les arrivées du demi de mêlée international argentin Tomas Cubelli, le pilier irlandais James Cronin, le 3ème ligne Dixon ou l’ouvreur des Harlequins Herron :

« Je trouve que le recrutement a été intelligent et ciblé sur les manques de l’équipe. Nous avons un bon groupe, très réceptif aux entraînements, je pense que la mayonnaise va prendre » explique Clément Darbo, le demi de mêlée qui arrive de Provence Rugby.

Les dirigeants se sont appliqués à garder les meilleurs éléments de la saison dernière comme le jeune et prometteur demi Barnabé Couilloud ou les expérimentés Steffon Armitage, Joe Hart, l’ailier Steeve Barry, ou Saili, deux des meilleurs joueurs de la saison de Pro D2 pour les deux derniers avec une place dans les meilleurs marqueurs d’essais de la saison pour Barry.

La paire de centres Kuridrani-Saili en fer de lance du collectif du BO

Ils leur ont associé des recrues pour la plupart expérimentées, qui ne connaissent pas le Top 14, mais qui connaissent parfaitement l’exigence des rencontres de haut niveau. La paire de centres Kuridrani-Saili est prometteuse sur le papier.

Menacé de rétrogradation administrative en Fédérale 1 en 2018, le quintuple champion de France aura un budget limité (11,5 millions d’euros), mais ses dirigeants ont réussi de sacrés coups sur le papier. Une suite logique de la politique menée depuis 2018 selon Matthew Clarkin, le manager et l’une des pierres angulaires de ce projet :

« On a commencé le projet sportif en 2018. On rêvait de cette montée chaque année. Bien sûr il y a des étapes à franchir, mais il faut toujours démarrer une saison avec de l’ambition sinon tu ne progresse pas. » L’ambition sera de se maintenir pour une première saison avant de voir plus haut à l’avenir. Sur le papier, l’équipe est belle, reste à confirmer sur le terrain désormais.

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