Motivé par le projet ambitieux du club en Pro D2, le talonneur Brice Humbert, après deux saisons à Castres, s’est engagé avec le VRDR. Heureux de retrouver le club par lequel il est passé entre 2013 et 2021, il est déterminé à apporter son expérience pour aider l’équipe à atteindre ses objectifs de maintien. Entretien pour Rugby Magazine et Le Quotidien Du Sport.
Vous avez évolué dans cette équipe de Valence Romans entre 2013 et 2021. Pourquoi avez-vous décidé d’y retourner ?
J’ai décidé d’y retourner suite à une grosse discussion avec Laurent Beaugrand. Il m’a convaincu, puis après, j’ai eu des discussions avec ma femme et ma famille, qui espéraient me voir un peu plus dans la région. J’ai toujours eu une très forte attache avec la famille donc retourner à Valence Romans m’a semblé assez logique, et c’est encore mieux, car le club est monté en Pro D2.
À LIRE AUSSI : toute l’actu rugby dans votre mag spécial
Vous connaissez déjà les infrastructures.
Je connais certains membres du staff. Après, il ne reste que 6-7 joueurs avec qui j’ai déjà joué donc il va falloir refaire des affinités pour rentrer dans le groupe. Au niveau des entraîneurs, je ne connais que Scott… ça a bien changé depuis deux ans. Mais c’est à moi d’apprendre à travailler avec ces nouveaux entraîneurs et de donner le meilleur de moi-même.
Brice Humbert surpris par la vitesse de jeu
Vous êtes passé par Castres pendant deux ans où vous avez joué le Top 14 et la Champions Cup, qu’est-ce que vous retenez de ce passage au CO ?
J’en retiens beaucoup de bonheur et de belles choses, même si je n’ai pas eu le temps de jeu que j’aurais espéré. Mais j’ai connu un peu le Top 14 et surtout la Coupe d’Europe où j’ai davantage joué, et ça, c’était vraiment un de mes rêves, donc j’en suis très content. C’était une chance énorme de jouer làbas à ce niveau-là dans ma carrière.
Y a-t-il une grande différence entre le Top14 et la Pro D2 ?
Depuis qu’on a repris franchement, je ne vois pas trop de différences. Mes coéquipiers se donnent autant que les anciens et l’intensité est aussi élevée. Au niveau de la communication, c’est pareil. Après, il nous reste plein de choses à ajuster. S’il y a vraiment un écart entre les deux championnats, ce sera sur la vitesse de jeu. La Pro D2 est un bon championnat et je pense que je ne verrai pas trop de différences.
Qu’attendez-vous de ce passage dans la Drôme ?
J’espère avoir du temps de jeu et découvrir le championnat de Pro D2 en enchaînant les matches. On veut aussi essayer de faire vivre le club le plus longtemps possible à ce niveau-là. Mais l’objectif, c’est surtout de prendre du plaisir. On aura besoin de tout le monde et j’espère qu’on aura tous la même ligne conductrice qui est le maintien.
Pensez-vous que le club peut se maintenir ?
Oui, je pense qu’on peut se maintenir. Il faudra juste ne pas prendre de retard et bien gérer nos matches. La Pro D2 est un championnat très rude et très long. Mais c’est à nous de faire le maximum pour être maintenus le plus vite possible.
Propos recueillis par Grégoire Le Ray