Victor Wembanyama a vécu une première saison particulière avec les Spurs, avec, cerise sur le gâteau, une finale olympique contre les Etats-Unis. Quels objectifs le Tricolore a-t-il pour la saison à venir avec la franchise texane ?
Même s’il a été élu rookie de l’année, la première saison en NBA de Victor Wembanyama ne restera pas dans les annales à titre collectif. Avec l’équipe entraînée par Greg Popovich, le prodige n’a pas réussi à se qualifier pour les play-offs. On pouvait s’en douter après sa dernière place de la Conférence Ouest en 2022/2023…
Malgré les trop nombreuses défaites des Spurs (avant-dernière de la Conférence Ouest avec 60 défaites pour 22 victoires en 2023/2024, soit le même total qu’en 2023) et un niveau de jeu peu satisfaisant, le joueur ne désespère pas et n’envisage pas de quitter le Texas. Satisfait de la progression de son équipe sur la fin de la saison, Victor Wembanyama a conscience qu’il sera difficile pour la franchise de redevenir le monstre sacré qu’elle était il y a une dizaine d’années.
Le recrutement prometteur des Spurs avec notamment l’arrivée à l’intersaison de l’ancien meneur de Golden State Chris Paul pourrait permettre à la franchise texane de remonter dans le classement et de pourquoi pas disputer le play-in. Ce processus long et douloureux, l’ancien joueur de Boulogne- Levallois l’a accepté.
Son rêve de qualification en play-offs et de victoire finale en NBA demeure toutefois assez tenace et il est difficile d’imaginer Wembanyama attendre 6 ou 7 ans pour matérialiser ce souhait.
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Chris Paul et ça repart ?
D’un point de vue plus individuel, Wembanyama a su s’imposer comme l’un des meilleurs joueurs de NBA notamment dans le secteur défensif où il a été élu 2ème meilleur défenseur derrière son compatriote Rudy Gobert. Pour la saison 2024/2025, nul doute que le n°1 de la draft 2023 essaiera de supplanter son coéquipier en équipe de France.
Au niveau offensif, il faudra surveiller la future association entre Chris Paul et Victor Wembanyama qui promet de faire des étincelles. Mais le Tricolore devra se rendre encore plus décisif et incisif face aux paniers.
Plus globalement, le Français, protégé lors de sa première saison au niveau du temps de jeu (29,7 minutes de moyenne en 71 matches), a encore toute une palette technique à la fois défensive et offensive à peaufiner pour confirmer sa première saison plus que réussie (21,4 points, 10,6 rebonds, 3,9 passes, 3,6 contres et 1,2 interception de moyenne). Lui-même estime qu’il n’est actuellement qu’à 15 ou 20% de son potentiel maximum. Cela promet !
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Yohan Mouchon
