Le fondateur de l’association Spurs Nation France se réjouit de la venue des Spurs en janvier. Il nous en dit plus sur cette fameuse association et ses rapports avec les Spurs.
Pouvez-vous nous présenter la Spurs Nation France ?
L’association a été fondée en septembre 2017. Le but était de regrouper un maximum de fans des Spurs, de partager la passion, pour regarder, pour commenter les matches en direct. Sachant qu’ils sont souvent à deux heures du matin, on avait tendance à se sentir un peu seul à cet horaire…
Avec les réseaux sociaux, on peut maintenant communiquer entre nous, commenter les actions, livrer notre ressenti. On se regroupe aussi pour organiser des voyages à San Antonio. En partant à plusieurs, on a des tarifs préférentiels sur les billets d’avions, les billets de matches, l’hôtellerie. Il y a aussi des concours avec des maillots à gagner, des jeux vidéo, des ballons, pour les membres. On peut aussi se rencontrer autour d’un verre, dans un restaurant, quand il y a des matches selon la ville, à 21 heures en France. On compte actuellement 163 membres.
Quel impact a eu l’arrivée de Victor Wembanyama chez les Spurs ?
Elle a attiré beaucoup de jeunes passionnés de basket. Ils sont venus vers nous pour échanger, parler, participer aux voyages. Il y a eu un impact très positif. Surtout qu’à cette période les Spurs étaient en pleine reconstruction. Tous les anciens et cadres comme Tony Parker, Tim Duncan, Manu Ginobili sont partis à la retraite. Entre eux et l’arrivée de Wemby, il y a eu des épisodes compliqués. La draft de Victor a permis de rebooster, de donner un nouvel horizon au club et aux supporteurs.
Quelles sont vos interactions avec Wembanyama ?
On peut lui faire un petit coucou de loin avec l’association quand on est à San Antonio et qu’on assiste au warm-up. Il se protège lui-même. Il se concentre sur son basket et son évolution. La franchise en fait de même avec lui pour qu’il se concentre sur ce qu’il est en train de devenir. Il est très sollicité.
À LIRE AUSSI : toute l’actualité du basket dans votre mag
« La draft de Wembanyama a permis de rebooster, de donner un nouvel horizon au club et aux supporteurs »
Comment vous préparez-vous à sa venue en janvier ?
On est dans les starting-blocks (sourire). J’échange avec les Spurs depuis des années et le printemps dernier surtout, concernant sa venue à Paris. Ils nous ont proposé au départ 80 places, transformées vite en 114 en avant-première. Donc avant que les places soient en vente sur internet. Les membres de l’association ont pu accéder à la billetterie en ayant la garantie d’avoir un ticket pour assister aux deux matches. Les Spurs ont proposé quatre catégories. Le prix des places qu’on a eues allait de 100 à 525 euros.
Peut-on dire que Victor Wembanyama est devenu une rock star ?
Totalement ! Il y a cette vibe aussi par rapport aux contrats publicitaires, à ce qu’il dégage. Il existe également cet engouement en France, aux Etats-Unis et à travers le monde. De grands basketteurs, il y en a toujours eus, mais des très grands comme celui-là, non. Et surtout mobile et talentueux comme il est, clairement non. Il est unique !
On ne l’appelle pas l’alien pour rien. C’est un talent et un physique particuliers. Le mélange, ça va cartonner ! Avec lui, j’ai estimé l’approche des 41 victoires cette saison pour les Spurs pour accrocher les play-in. Avec les arrivées des vétérans comme Paul et Barnes, c’est un signe. Il faut avoir une voix dans le vestiaire et sur le terrain pour montrer le chemin aux jeunes. Il n’est pas question cette année de faire du tanking déguisé ou assumé, mais bien d’engranger un maximum d’expérience à travers chaque match et chaque victoire.