Après une très grave blessure en 2017, Charles Ollivon s’est battu pour retrouver sa place sur les terrains. Aujourd’hui, il est récompensé avec le capitanat du XV de Fance.
Vous êtes le capitaine de l’équipe de France depuis janvier 2020. Aviez-vous été surpris de cette nomination ?
Si j’ai été nommé, je suppose que c’est lié à mon application durant la Coupe du monde. Mon attitude sur le terrain a été importante visiblement dans ce choix. Quand je suis revenu en équipe de France, tout a été rapide.
Peut-on faire des Bleus les favoris du prochain Tournoi des Six Nations ?
Non. On fera partie des prétendants, mais on ne sera pas les favoris.
« J’étais persuadé que je pouvais le faire »
Où aviez-vous trouvé les ressources nécessaires et les solutions pour vous relever après votre très grave fracture de l’omoplate en 2017 ?
J’y croyais. J’étais convaincu que cela pouvait, malgré tout, marcher pour moi. J’étais persuadé que je pouvais le faire. Cela m’a permis de tenir. C’était beaucoup dans la tête.
A cette époque, vous étiez quasiment perdu pour le rugby…
Disons que c’était une situation compliquée. J’ai passé plusieurs mois sans solutions. Je ne savais pas de quoi serait fait l’avenir. Il n’a pas fallu lâcher.
Quels sont les objectifs du RCT en 2021 ?
L’équipe est là pour gagner des titres. On verra jusqu’où elle peut aller. Mais on a encore une belle marge de progression. On y travaille. Le but est de se qualifier pour les phases finales des deux compétitions.
Finalement, avec tous les obstacles surmontés, prenez-vous vos responsabilités désormais avec pression ou comme du bonus ?
Il n’y a pas de réelle pression. Je le prends comme du bonus et du positif. Il faut prendre tout le bonheur qu’il y a à prendre et se régaler. Il faut apprécier la chance qu’on a de faire ce métier dans de bonnes conditions et savourer chaque instant.