Après une saison mouvementée, l’UBB s’est arrêté une nouvelle fois en demi-finale du Top 14. Les hommes de Christophe Urios ont cédé face à Montpellier. Pour le coach bordelais, il faut désormais repartir au combat.
Pour la deuxième année consécutive vous perdez en demi-finale, que vous manque-t-il pour franchir ce cap ?
Cette année, le parcours s’arrête encore de manière brutale. Il n’y a rien à dire, Montpellier a mérité sa qualification. Le meilleur a gagné. Il nous a manqué de l’agressivité, ils ont mieux joué que nous les moments importants.
Pourtant, vous n’étiez pas décroché…
On a longtemps été dans le match, mais ça semblait inéluctable. Toute la saison, on a montré des intentions, en demi-finale non. Il faudra repartir au boulot la saison prochaine, mais si on veut être champions un jour, on ne peut pas avoir de trous d’air dans la saison.
« J’ai beaucoup appris sur mes joueurs, sur mon management »
Quels sont les axes sur lesquels vous allez travailler pour la saison prochaine ?
La saison a été longue et difficile, on joue toutes les compétitions à fond. Il faudra faire le bilan lors de la préparation, à tête reposée. Il y a du travail, mais j’aime ça car j’ai toujours été conscient que sans le travail on n’arrivait à rien. C’est une compétition de plus en plus exigeante, mais on arrive quand même deux années de suite en demi-finale, ça prouve quand même qu’on n’est pas si mauvais que cela.
Il faut surtout être moins irrégulier et avoir moins de trous d’air, c’est notre principal problème cette saison, on a perdu des points importants qui nous ont coûté cher.
Il y a eu également des tensions publiques avec le groupe…
C’est la vie d’un groupe, d’un vestiaire. J’ai beaucoup appris sur mes joueurs, sur mon management. On apprend tous les jours et à tout âge. Il faudra parler de tout ça à la rentrée.