Frustré par sa dernière expérience à Montpellier, Clément Doumenc, le 3ème ligne de 27 ans veut retrouver du plaisir à l’ASBH. Entretien pour Rugby Magazine et Le Quotidien Du Sport.
Pouvez-vous revenir sur votre signature à Béziers ?
J’ai été contacté par pas mal de clubs de Pro D2. Pierre Caillet m’a appelé. Je suis de Carcassonne. Ce projet m’a attiré. Le fait de ne pas être loin de la famille a beaucoup contribué dans mon choix. Béziers demeure aussi un club ambitieux. Ils sortent d’une excellente saison. Quand on entre dans ce stade avec un tel engouement, quand on voit des mecs s’envoyer autant sur le terrain, formant un groupe aussi solidaire que celui de l’an dernier, franchement cela m’a convaincu.
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Peut-on dire que vous êtes à la relance à Béziers ?
J’ai quand même disputé 38 matches en deux ans, mais effectivement je n’étais pas un premier choix. J’étais frustré. J’avais l’impression de ne pas avoir ce que je méritais en termes de temps de jeu avec cette équipe du MHR. Maintenant j’aspire à mieux à Béziers. Effectivement je viens me relancer dans ce club. Je veux aussi me faire plaisir. J’avais perdu un peu cela au MHR. Toutefois, cela ne sera pas simple. Le niveau de Pro D2 augmente chaque année.
Que peut espérer Béziers cette saison ?
Faire mieux que la saison dernière. Donc jouer une finale ou une montée. Béziers n’était pas attendu, mais ils ont fait une saison magnifique. Après, on sait que le plus dur est de confirmer. Maintenant Béziers risque d’être plus surveillé et attendu. A nous d’élever le niveau sans changer l’ADN du jeu de l’équipe.
