Sur le terrain, Sekou Macalou est un joueur capable d’apporter un plus et de faire la différence à n’importe quel moment que ce soit avec les Bleus ou le Stade Français. En ce début de saison, le 3ème ligne a d’abord fait étalage de son talent durant le Mondial avant de penser à la saison de Top 14.
Que retenez-vous de vos débuts lors de ce Mondial contre l’Uruguay ?
Il y a eu la victoire (27-12, Ndlr). C’est déjà bien. On a su faire preuve de caractère pour revenir au score. On a remonté la pente. On a fait en sorte de retenir les leçons pour la suite de la compétition. On n’a pas pu jouer comme on aurait voulu. On avait le sentiment qu’on pouvait faire mieux. On a essayé de jouer chaque match pour le gagner. Si on y arrive, on sait que l’on ne sera pas loin de la vérité.
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Comment expliquez-vous qu’il faille être autant discipliné pour réussir une grande compétition ?
C’est un élément important. On n’a pas le droit de faire beaucoup de fautes sur une rencontre de haut niveau pour espérer aller décrocher la victoire. On l’a même vu face à une petite équipe comme l’Uruguay. Il faut être concentré du début jusqu’à la fin et éviter les manques de concentration. On sait qu’on est attendu dans les zones de combat. Les adversaires savent également être attentifs à ce genre de détails. On le sait.
« Le retour d’Anthony (Jelonch) est une bonne nouvelle »
Quel regard portez-vous sur vos prestations durant ce Mondial ?
Je sais que je peux encore faire mieux.
Le retour d’Anthony Jelonch vous a-t-il fait du bien ?
Il nous a fait du bien. C’est un super joueur. Honnêtement, on est très content de l’avoir. Il nous a apporté pas mal de choses, notamment dans les zones de combat. On avait besoin de lui. C’est une superbe chance de l’avoir à nos côtés sur un terrain.
Est-ce difficile de trouver des automatismes quand une équipe change beaucoup d’un match sur l’autre ?
Il faut avoir une grande expérience collective pour être fort. On apprend toujours à se découvrir dans un groupe, et c’est valable pour toutes les équipes. Cependant, on avance ensemble et on fait en sorte de s’améliorer au quotidien grâce au travail et au sérieux. C’est difficile aussi de tomber dans un faux rythme pour enchaîner derrière. Alors, il faut savoir retenir les leçons de chaque match pour ne pas répéter les mauvaises choses. Si on veut progresser, ça passe par ça. On le sait quand on joue au plus haut niveau.
Comment avez-vous vécu votre essai refusé face à l’Uruguay ? Un premier essai en Coupe du monde…
(Sourire) Je vais au contre et je tape le ballon. C’était normal qu’il soit refusé. J’avais une chance sur deux. Je me suis dit que c’était la fin, qu’il n’allait pas le regarder. Finalement, il y a eu la vidéo et l’arbitre l’a refusé logiquement. C’est dommage.