vendredi 26 avril 2024

Elie Okobo (ASVEL) : « On n’a pas encore vu le vrai Elie Okobo »

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Julien Huët
Julien Huët
Journaliste

Auteur d’un bon début de saison, le meneur de 24 ans Elie Okobo (108 matches NBA avec les Suns entre 2018 et 2020, 31ème choix de la draft) est venu à l’ASVEL pour se régénérer.

Quel regard portez-vous sur le début de saison de l’ASVEL ?

Il est positif. On avait connu une préparation assez difficile, où on n’avait pas pu faire tous les matches au complet. Et là, on a commencé la saison fort. On a une bonne entente dans le groupe, il y a une bonne ambiance. Sur le parquet, on arrive à bien se trouver et à rester concentré sur ce qu’on a à faire pendant tous les matches. Mais il y a encore beaucoup de travail.

Il faut qu’on soit vraiment focus et qu’on s’ajuste par rapport aux défenses. On joue plein de matches et il faut vraiment être concentré pour réussir les enchaînements. Mais, pour l’instant, c’est bien et on continue à travailler.

Elie Okobo a les mêmes ambitions que le Barça

On imagine facilement les ambitions sur le plan national, mais que visez-vous en Euroligue ?

On vise le plus haut. Nous visons le Top 8. On veut montrer qu’on est capable d’affronter les meilleures équipes d’Europe. Pour l’instant, on le fait bien. Il faut vraiment rester concentré. Il faut prendre tous les matches sérieusement. On a un vrai bon groupe avec plein de personnes qui peuvent apporter plein de choses.

Sur le plan individuel, tout le monde salue votre début de saison. On entend souvent que vous êtes venu à l’ASVEL pour vous régénérer, êtes-vous d’accord avec cette vision ?

Oui, on peut dire ça. Ça faisait un an et demi que je luttais avec ma cheville, c’était hyper frustrant d’être sur des terrains de basket et ne pas pouvoir être à 100% et ne pas pouvoir montrer le vrai Elie Okobo. Et là, après avoir pu prendre cet été off et avoir pris soin de ma cheville, je suis venu à l’ASVEL. Le club me donne une opportunité de montrer ce dont je suis capable. Cela me fait plaisir : le basket, à la base, c’est une passion. Donc quand je suis sur le terrain, je veux sourire. Je veux apporter à l’équipe afin qu’on gagne le maximum de matches.

En ce début de saison, on a vu le vrai Elie Okobo ou pas encore ?

Pas encore, il y a encore beaucoup de travail. On s’ajuste encore sur l’entente avec les coéquipiers sur le terrain. Mais, voilà, c’est un Elie Okobo pas mal avec encore beaucoup de travail à accomplir afin d’ajuster plein de trucs sur le parquet.

« On vise le top 8 en Euroligue »

Après ces longs mois sans jouer, vous attendiez-vous à être si compétitif ?

J’ai quand même un certain niveau de base. J’ai beaucoup d’attentes sur mes performances, sur ce que je dois apporter à l’équipe pour vraiment gagner. Mon objectif, c’est de gagner et d’être performant. J’ai travaillé dur, je suis prêt, je suis déterminé. J’ai vraiment envie de gagner et faire ce que je sais faire.

Quel conseil le plus marquant vous a-t-il donné ? Est-ce technique, tactique ou mental ?

C’est faire ce que je sais faire et être un tueur !

On ressent que vous avez une forte confiance en vous. N’a-t-elle pas été fragilisée par votre expérience américaine ?

Mon expérience aux Etats-Unis n’a pas été mauvaise. Il y a eu quelques hauts, quelques
bas, comme quand j’étais à Pau. Ce sera sans doute la même chose ici. J’ai un certain niveau de base et je veux l’améliorer au maximum pour aller le plus haut possible.

C’est-à-dire ?

La NBA. J’y ai déjà goûté et j’en veux encore. Pour cela, je dois performer, être consistant, travailler sur mon jeu pour être vraiment la meilleure version de moi-même.

L’objectif est-il d’y retourner dès la saison prochaine ?

On est qu’en octobre donc on va avancer tranquillement avec le groupe.

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