dimanche 26 janvier 2025

Elise Marié croit au maintien de Chartres en Wolderligue : « Ça reste du sport, on ne sait pas ce qui peut se passer »

À lire

Arnaud Bertrande
Arnaud Bertrande
Rédacteur en chef — Pole Sport Goupre Entreprendre

La saison est compliquée pour Chartres (1 victoire pour 11 défaites) qui ne démérite pas, mais qui découvre l’élite pour la première fois. Rencontrée en début de saison, la capitaine des Bluelights, Elise Marié (29 ans), au club depuis 2015, voulait pourtant y croire.

Après 11 saisons en 2ème Division, Chartres a enfin réussi à monter dans l’élite (Wonderligue) !

Je suis très heureuse d’avoir vécu cette montée avec Chartres. C’est vrai qu’on attendait ça depuis un moment.

Deux finales perdues (en 2017 et 2023), la dernière marche a été dure à gravir.

La première finale, ce n’était pas vraiment attendue, le club n’était pas structuré pour ça. Après la finale d’il y a deux saisons, c’était un gros challenge de réussir à faire une deuxième finale d’affilée. C’est très rare dans ce championnat qui est très serré. On est donc vraiment contentes d’avoir atteint la finale et de l’avoir remportée cette fois-ci. 

« On va tout faire pour se maintenir »

Le plus dur, c’est de monter ou de rester dans l’élite ?

C’est notre première expérience à ce niveau. Mais c’est vrai que monter de LF2, c’est vraiment un long fleuve pas tranquille du tout (sic). C’est vraiment compliqué dans un championnat qui est hyper dense et c’est très disputé chaque week-end avec des surprises. Quand

on sait que seul le vainqueur des play-offs monte, ça rend la course encore plus longue. C’est vraiment un marathon. 

Le club était-il prêt pour l’élite ?

Le club a nettement grandi depuis ma première saison. On a peut-être triplé, voire quadruplé le nombre de partenaires. Même budgétairement c’est du simple au triple. Il y a aussi l’arrivée du Colisée, cette nouvelle salle qui a été remplie la saison dernière pour la finale. Tous ces éléments font que j’espère qu’on va réussir à se maintenir pour récompenser tous les efforts fournis par le club et la ville. 

Les garçons sont montés en Pro B, il y a aussi le club de hand qui évolue dans l’élite chez les garçons. La concurrence est là à Chartres !

Il y a énormément de clubs au plus haut niveau. C’est de la concurrence, mais on a su la saison dernière attirer les gens en remplissant cette salle pour la finale. Ils se sont aussi identifiés, ils ont vécu ces émotions avec nous. 

« Charnay, une source d’inspiration »

Quelles sont les relations avec les garçons ?

Ce sont vraiment deux entités différentes, mais on se croise tous les jours aux entraînements. Il y a quelques échanges, mais chacun est concentré sur sa saison, pour essayer de maintenir son équipe. 

Le club a choisi de garder une ossature de 7 joueuses françaises en se renforçant avec des joueuses de LF2. N’était-ce pas risqué ?

Peut-être. C’est un pari. Après,  la saison dernière, Charnay était parti un peu dans cette optique et ça avait fonctionné. J’espère que ça va fonctionner pour nous également. Les joueuses de LF2 qui ont été recrutées, c’étaient de très fortes joueuses du championnat, qui ont dominé toute la saison. 

Que répondez-vous à ceux qui pensent que vous êtes condamné à redescendre ? 

On verra ça à la fin du championnat. Ça reste du sport, on  ne  sait jamais comment ça peut se passer. En tout cas, on va tout faire pour se maintenir, on va travailler et tout donner sur chaque rencontre pour accrocher notre maintien. Charnay est une bonne source d’inspiration. Elles ont été très fortes à domicile et ont réussi à gratter quelques victoires à l’extérieur.

On a beaucoup parlé du premier dunk de Dominique Malonga. A Chartres, vous avez aussi une joueuse (Rosanne Le Seyec) qui dunke à l’entraînement !

Il  y a un petit pari avec le coach qui a été lancé depuis quelques années déjà. L’année dernière, elle a fait une claquette, elle aurait presque pu dunker. Ce serait sympa qu’elle le réussisse en match. 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Actu

spot_img
spot_img

À lire aussi