L’ancien sélectionneur de l’Angleterre Stuart Lancaster revient sur les raisons de sa venue au Racing 92 pour les quatre prochaines saisons en provenance du Leinster avec qui il a décroché la Champions Cup en 2018. Entretien réalisé pour Rugby Magazine et Le Quotidien Du Sport.
Comment se passe votre nouvelle vie en France ?
Tout se passe bien. Cela fait plusieurs semaines maintenant que je suis ici. A la base, je suis venu seul et je me suis installé à Paris. Je suis très content d’avoir fait ce choix.
À LIRE AUSSI : toute l’actu du Racing dans votre mag rugby
Pourquoi avoir justement décidé de relever le défi du Racing 92 ?
J’ai voulu saisir cette opportunité de connaître le Top 14. On a joué contre le Racing 92 à de multiples reprises. J’ai le plus profond respect pour Jacky Lorenzetti. Quand ils m’ont contacté, je ne pouvais pas refuser cette proposition.
« On veut gagner des trophées »
Que représente ce club à vos yeux et comment est-il perçu en Angleterre ?
Ce club a une très forte réputation en dehors de la France. Depuis l’Angleterre notamment, il est vu très positivement. Récemment, le Racing s’est illustré en Coupe d’Europe et a remporté le Top 14 (en 2016, Ndlr). Il est considéré parmi les équipes les plus fortes à l’échelon européen. On veut continuer là-dessus. Cette marque Racing 92 et l’approche du jeu offensive correspondent à mes attentes et collent à ma philosophie de jeu. Et cette opportunité de jouer à Paris La Défense Arena avec les joueurs dont nous disposons rend cette opportunité très excitante.
Quelles sont vos ambitions avec cette équipe ?
On veut gagner des trophées. Bien entendu le Top 14 est toujours un gros objectif, mais comme cela l’est chaque année.
Comment définiriez-vous votre projet de jeu ?
Si on regarde ce qui a été fait ces sept dernières années, on se rend compte facilement que l’approche offensive est très ancrée. Je pense aussi qu’au plus haut niveau, on doit s’appuyer sur une défense très solide. Je dois aussi chercher à ce que l’équipe ait le bon équilibre.
On voit notamment avec Cockerill à Montpellier que des coachs anglais n’hésitent pas à exporter leur talent en France. Y’a-t-il une raison à cela?
Il y a aussi Joe El Abd, Ronan O’Gara. Les raisons sont multiples. L’attractivité du Top 14 en est une importante. En tant que coachs, nous voulons aussi nous développer en venant dans un autre pays, en voulant apprendre une autre langue, en essayant d’accomplir quelque chose. Tout cet environnement favorable favorise la venue d’entraîneurs étrangers. Espérons aussi qu’avec la diversité de ces entraîneurs, cela apporte quelque chose de positif au rugby français.
