jeudi 18 avril 2024

Felix Gall : « Je voulais changer d’environnement pour me challenger »

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AG2R-Citroën s’est attachée les services du jeune grimpeur autrichien Felix Gall. Pour Le Sport Vélo et Le Quotidien du Sprt, le transfuge de DSM nous explique pourquoi il a choisi de poursuivre sa carrière en France.

La saison dernière, vous étiez coéquipier de Romain Bardet un ancien de la maison AG2R Citroën. Lui avez-vous demandé des renseignements sur l’équipe ?

Non pour la bonne raison que je ne l’ai pas trop croisé finalement. Nous n’avions pas le même programme, on s’est simplement entraînés ensemble. De toute façon, je préfère me faire un avis par moi-même. Quand j’ai été contacté, je n’ai demandé d’avis à personne, j’y suis allé au feeling.

Qu’est-ce qui a donc fait pencher la balance en faveur d’AG2R Citroën ?

Je savais que les dirigeants donnaient leur chance aux jeunes. Je vais être mis dans les meilleures conditions pour progresser. Ce qui m’intéressait aussi c’était de changer complètement d’environnement après n’avoir connu que DSM. J’ai senti qu’ils voulaient vraiment travailler avec moi et moi je voulais vraiment changer pour me challenger, voir jusqu’où je peux aller.

Comment se passe votre adaptation ?

Très bien. J’ai eu un très bon feeling d’entrée, les gars ont tout fait pour me mettre dans les meilleures conditions dès le premier stage. C’est un groupe oùilyapasmaldejeunes,ilyaunetrès bonne ambiance.

« Je vais apprendre énormément aux côtés de Ben O’Connor, Benoit Cosnefroy et d’autres coéquipiers »

Que peut-on attendre de vous cette saison ?

Je serai coéquipier de mes leaders en montagne. Sur certaines courses, je pourrai tenter ma chance et attaquer si je suis le mieux placé. Je suis un garçon qui aime travailler pour les autres. Je vais apprendre énormément aux côtés de Ben O’Connor, Benoit Cosnefroy et d’autres coéquipiers.

Quel est votre plus grand rêve ?

J’aimerais découvrir un grand Tour. Cela me permettrait de me renforcer physiquement car j’en ai besoin, c’est un de mes axes de travail. J’aime bien le Giro. Si un jour je gagne une étape du Tour de France, ce sera un rêve. Ce sont des courses que je regardais quand j’étais jeune à la télévision, y être ce serait énorme.

Dans votre sillage, le cyclisme autrichien progresse-t-il ?

Oui depuis deux ans on a de bons résultats avec de jeunes coureurs. Nous avons des éducateurs qui font un gros travail. J’espère que dans les années à venir de plus en plus d’Autrichiens seront en World Tour.

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