vendredi 26 avril 2024

La team de rêve de Jai Hindley (DSM) a l’accent australien

À lire

Jean-Marc Azzola
Jean-Marc Azzola
Journaliste

Le dauphin de Tao Geoghegan Hart sur le Giro livre son équipe de rêve. Une équipe à très grande dominante australienne. Découverte de Jai Hindley.

SIMON CLARKE

« C’est vraiment un coureur complet. Il a beaucoup d’expérience. Simon a cette science de la course. Il sait comment aborder les compétitions avec la bonne lecture et la bonne approche. C’est le genre de coureur qui peut prodiguer des conseils très précieux ».

LUKE DURBRIDGE

« Je le connais depuis longtemps. Il a beaucoup couru pour l’équipe d’Australie. C’est vraiment un bon gars. Il se donne toujours corps et âme pour son équipe. Quelle que soit la course dans laquelle il prend part, il se donne toujours à 100% pour le collectif. Je le trouve très, très costaud ».

CHRIS HAMILTON

« Voilà un autre coureur très solide qu’il est bon d’avoir dans son équipe. Il représente un immense atout. Il m’est d’une aide très précieuse ».

CHAD HAGA

« J’ai vraiment pu me rendre compte de ses qualités et de sa résistance lors du dernier Giro. C’est un très bon puncheur. Il est toujours très calme et excessivement professionnel. Il est le genre de coureur que toute équipe aimerait avoir ».

LUCAS HAMILTON

« Il n’a aucun lien de parenté avec Chris Hamilton. Il est à mes yeux un des meilleurs grimpeurs que l’Australie peut avoir actuellement. En U23, il avait déjà réussi de très belles performances. Il donne toujours le meilleur de lui-même ».

NICHOLAS SCHULTZ

« C’est un très, très bon coureur. Il est à l’aise sur tous les terrains. C’est un très bon copain. On peut lui faire confiance ».

ROBERT POWER

« Quand il est dans un bon jour, il peut être dangereux pour n’importe qui (sourire). Il a beaucoup de talent. L’avoir dans son équipe est une grande chance. Que ce soit sur le vélo ou en dehors ».

MOI-MÊME… JAI HINDLEY

« Si on nous mettait tous ensemble, on formerait une bonne équipe sur les grands tours, non ? ».

LE COACH

« Mon père. Il a joué un rôle énorme dans ma carrière. Sans lui, je ne serais probablement pas coureur cycliste. Et encore moins de niveau professionnel ».

Jai Hindley : « Gagner un grand tour un jour »

Second Australien à monter sur le podium du Giro (après Cadel Evans en 2013), qu’est-ce que cela a changé dans votre vie ?

Pas tant de choses que cela. Bien entendu, les demandes médiatiques sont devenues plus importantes. Mais après, dans la vie de tous les jours, cela n’a pas changé du tout au tout. Il y a toujours la cuisine, le lavage à faire (sourire)…

Avec un peu de recul, avez-vous des regrets sur ce Giro où la victoire vous a seulement échappé pour 39 secondes ?

Je ne changerai rien. J’ai donné tout ce que j’ai pu. Tactiquement, nous avons collectivement fait de notre mieux. Le seul regret que je puisse avoir s’il y en avait un ce sont ces crampes d’estomac. S’il n’y avait pas eu cela, j’aurais peut-être perdu moins de temps, et l’histoire aurait pu être un peu différente. Mais c’est ainsi.

Quelles sont désormais vos ambitions ?

Viser le classement général d’un grand Tour peut faire partie des objectifs à venir, tout comme décrocher des victoires d’étapes. Gagner un grand Tour un jour serait un rêve. Je n’ai jamais participé au Tour de France. Ce serait magnifique de le faire. Quand on est enfant, on rêve de le disputer.

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