samedi 27 avril 2024

Kenny Elissonde : « Toutes les courses World Tour se ressemblent »

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Eric Mendes
Eric Mendes
Journaliste

A 32 ans, Kenny Elissonde vit sa 12ème saison professionnelle. Une expérience précieuse qui lui permet d’avoir couru de nombreuses épreuves. Pour Cyclisme magazine et Le Quotidien Du Sport, le nouveau coureur de la Cofidis nous livre ses 5 courses préférées, en dehors des grands Tours.

MONT VENTOUX DÉNIVELÉ CHALLENGE

« J’adore le Luberon l’été. C’est l’une de mes régions favorites en France. J’adore aussi l’ascension. Elle est mythique. Pour un coureur français, monter le Ventoux, c’est incroyable. A chaque fois que je l’ai fait, ça m’a plutôt réussi (7ème en 2020 et 6ème en 2021, Ndlr). J’y ai toujours de bonnes sensations. C’est un bon feeling d’aller là-bas. »

« Cette année, elle n’a pas lieu (à cause du passage de la flamme olympique, Ndlr), mais j’espère la retrouver à l’avenir. Il y a un bon esprit. C’est une course en France assez relevée. Il y a toujours de bons coureurs qui y viennent. Il y a toujours une belle bataille dans l’ascension. C’est forcément l’une de mes courses préférées. »

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CRITÉRIUM DU DAUPHINÉ

« C’est comme un petit Tour avant le grand Tour. On reste en France. Il y a souvent de belles arrivées dans les Alpes. Ça sent le début de l’été. On revient tous des stages en altitude. C’est un peu une seconde reprise dans une saison. Ça annonce la deuxième partie. »

« C’est une course que j’apprécie beaucoup. On y retrouve les codes de l’organisation du Tour de France. Il y a souvent un gros plateau. On peut se jauger sur son état de forme et sa préparation. C’est une bonne course (16ème du général en 2020, Ndlr). Je dois normalement le retrouver cette année. »

TOUR DE L’AIN

« C’est encore une course française. Montagneuse. J’ai commencé là-bas. J’ai des souvenirs attachants. Je la faisais souvent avec la FDJ avant de partir à l’étranger. J’y ai de bons souvenirs (meilleur jeune et 7ème du général en 2013 ; 13ème du général en 2014, Ndlr). 5

« J’y suis retourné cette année (2ème du général en 2023, Ndlr). J’aime bien la région. Ma famille était venue me voir. Toutes ces courses ne sont pas forcément de grandes courses ou des Monuments, mais ce sont des épreuves où j’y ai un bon feeling. Des courses bien organisées avec de bons organisateurs. »

ROUTE D’OCCITANIE

« Appelée autrefois la Route du Sud. C’était ma première course protégée à la FDJ. C’était en 2012. Je termine 4ème et c’est Nairo Quintana qui l’emporte. On passait par le Tourmalet. Une ascension mythique. J’adore la faire. Je connais un peu les organisateurs qui s’occupaient aussi de la Ronde de l’Isard. Une course que j’avais remportée en amateurs. C’est une épreuve qui me réussit souvent. »

« J’y ai fait quelques podiums (3ème en 2017 et 2018, Ndlr). J’aime y retrouver l’aspect familial du cyclisme sur ce genre de courses. On peut discuter avec les organisateurs. Toutes le courses World Tour sont bien organisés, mais elles se ressemblent. Ce n’est pas vraiment une petite course, à ce niveau-là, mais ça reste à taille humaine. Il y a moins de stress aussi. Quand on y va, on peut s’y faire plus plaisir que sur un Paris-Nice ou un Dauphiné où il y a plus de pression. »

VUELTA A BURGOS

« C’est ma première course comme professionnels, en 2011. J’étais stagiaire à la FDJ. C’était le baptême du feu. Je me souviens de terminer à la 13ème place avec le maillot de meilleur jeune. Je suis sur le podium à la fin avec notamment Joaquim Rodriguez et Samuel Sanchez ou encore Mikel Landa qui remporte la dernière étape. C’était la grande génération de coureurs espagnols. Des mecs que je regardais à la télé. La Vuelta a Burgos aura toujours une petite saveur particulière à mes yeux. Un bon souvenir. Une vraie émotion. »

Son équipe de rêve

Le coureur de la Cofidis s’est prêté au jeu de la composition d’une équipe de rêve pour aller décrocher des étoiles.

  • REMCO EVENEPOEL
  • JULIAN ALAPHILIPPE
  • WOUT VAN AERT
  • CHRISTOPHE LAPORTE
  • MADS PEDERSEN
  • TADEJ POGACAR
  • JULIEN BERNARD
  • KENNY ELISSONDE

« Une équipe de prestige avec de bons coureurs, mais je suis obligé de m’y mettre pour faire chambre ensemble avec Julien Bernard. Il n’y a aucune cohérence entre ces grands champions et Julien Bernard et moi. On sera présents ensemble pour faire briller l’équipe et travailler avec eux. Wout Van Aert en capitaine de route, c’est pas mal. Remco Evenepoel et Tadej Pogacar, c’est limite pour l’entente, mais ils savent être bons sur tous les terrains. »

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