La Scuderia Ferrari vit des heures bien difficiles en cette première partie de saison. Les Italiens minés par la supériorité de Red Bull font face à une concurrence en avance sur les standards de Leclerc et de Sainz. Nul doute que la seconde partie de saison sera déterminante pour une place sur le podium.
C’est l’écurie avec le doute le plus épais. Ferrari ne semble pas se remettre de sa saison poussive l’an dernier. Malgré l’arrivée du Français Frédéric Vasseur pour tourner la page, la Scuderia fait office d’écurie en perte de vitesse ou du moins qui a du mal à se projeter.
Les choix stratégiques encore douteux ou hésitants n’ont rien arrangé. Le début de saison galère de Leclerc a confirmé que la Scuederia n’était pas à pleine vitesse. En confirmant que la hiérarchie entre les deux pilotes n’existaient pas, Vasseur s’est inscrit dans les pas de son prédécesseur pour le moment.
Quelques motifs d’espoirs existent pour l’écurie italienne. La fin de la première partie de saison a redonné confiance à Leclerc qui a signé de belles performances au chrono et rattrapé son retard au classement des pilotes. Pour autant, Ferrari a beaucoup de retard à combler mais en F1 tout est possible.
Leclerc, une demi-saison agitée
Charles Leclerc sera t-il toujours chez Ferrari l’an prochain ? La question est récurrente depuis deux étés. Alors que des rumeurs faisait état d’un accord entre Hamilton et Ferrari, à l’inverse, Leclerc aurait été propulsé chez Mercedes. Des informations qui avaient poussé le pilote à affirmer qu’il était bien chez les Italiens mais aussi de laisser planer le doute.
Le Monégasque avait publiquement affirmé que « Vasseur me l’aurait dit. Nous nous connaissons très bien. Je serais au courant s’il y avait quelque chose ». Une forme d’inquiétude alors que Leclerc avait failli chiper le titre de champion du monde à Verstappen il y a quelques mois.
Face à ces rumeurs, Leclerc n’a pas livré les performances attendues avec sa monoplace. Sur les 5 premiers Grand Pris, il avait déjà abandonné deux fois et goûté à une seule reprise au podium.
Le jeune pilote Ferrari a toutefois mieux terminé sa demi-saison avec un podium en Belgique. En tout cas, il reste bien au-dessus de Carlos Sainz qui n’a jamais accroché un podium pendant cette première partie de saison.
Sous la menace de Russel et des McLaren
Charles Leclerc n’est pas pour autant tranquille à la veille du coup d’envoi du Grand Prix des Pays-Bas. Le Monégasque a vu Russel lui collé au train avec 99 points au classement des pilotes. Soit le même nombre de points que lui. Le Britannique est bien décidé à lui passer devant sans concession.
Leclerc devra aussi s’adapter à deux écuries qui sont sur le devant de la scène en plus des Red Bull et des Mercedes. Il s’agit d’Aston Martin qui fait figure de petit trublion depuis le début de saison. Mais la plus grande menace reste les McLaren.
Revigoré depuis leurs très bons résultats à Silverston, Lando Norris sur performe et sera un candidat aux places d’honneur sur le podium de la F1. Accompagné par Piastri qui confirme ses talents de pilotage, les McLaren ont fait beaucoup de progrès sur la monoplace. Ce qui a le don de faire peser sur Ferrari une nouvelle menace dans les rétros.
Ferrari vers la fin d’un cycle en fin de saison ?
Ferrari se dirige tout droit vers une nouvelle saison blanche. Tout dépendra des progrès réalisé sur la voiture. Cependant, le duo Sainz/Leclerc peine à démontrer la confiance placé en eux. Ferrari n’a d’autre choix que de performer en cette seconde partie de saison pour revenir sur le devant de la scène et éviter un nouveau déclassement.
La Scuderai n’a pas beaucoup d’options au volant. Elle devra compter sur l’intelligence de ses deux pilotes pour mener à bien une mission périlleuse. Ferrari espère au moins terminer sur le podium du championnat du monde des pilotes. Ce serait un moindre mal pour les rouges italiens.
Le prestige de Ferrari est en jeu et les écuries ne manqueront pas de faire tomber le duo Leclerc/Sainz aux Pays-Bas. Le duo a une belle carte à jouer mais de nombreux paramètres sont encore trop dépendants du reste du paddock pour savoir où se trouvera Ferrari en fin de saison.