jeudi 28 mars 2024

Gabin Villière (RC Toulon) : « On travaille pour vivre des moments comme ça ! »

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Jean-Marc Azzola
Jean-Marc Azzola
Journaliste

L’ailier international de Toulon, Gabin Villière (12 sélections, 6 essais) revient sur un Tournoi lors duquel il a démontré de très, très belles choses avec un sens du combat sans égal.

Vous avez disputé personnellement un Tournoi 2022 de belle facture. Vous attendiez-vous à évoluer à un tel niveau ?

On travaille pour vivre ce genre de moments. Si on évolue à ce niveau, c’est qu’on a les capacités d’y être et d’apporter à l’équipe. Il est évident que j’espérais être à la hauteur du défi collectif qu’on s’était fixé et qu’on a réussi l’année dernière.

C’est tout de même énorme quand on sait que vous étiez encore en Fédérale 1 il y a quatre ans !

C’est exact. Mais je faisais aussi du rugby à 7 en professionnels. Cela m’a permis de voir quel était le haut niveau ainsi que ses exigences. Il y a eu ensuite cette bascule, mais le rugby à 7 a permis entre les deux de commencer à apprendre toutes ces bases du rugby de top niveau.

De quelle bascule parlez-vous ?

C’est surtout quand Toulon m’a appelé que cette bascule s’est opérée. Cela m’a vraiment permis de voir si j’avais les capacités pour.

Auteur de trois essais dans ce Tournoi, y en a-t-il un qui vous a plus marqué qu’un autre ?

Marquer un essai est toujours super, mais je ne peux pas dire non plus que parmi ces essais il y en a eu un plus que les autres qui m’a davantage marqué.

Gabin Villière, une trajectoire hors norme

En 2021, la France avait fini derrière les Gallois dans le Tournoi (3 victoires pour 2 défaites). Lors de la dernière édition avez-vous senti qu’un groupe prenait vraiment forme, qu’il était en train d’éclore ?

Tout à fait. Mais on affronte aussi des sélections qui sont de très haut niveau, des sélections où l’osmose existe aussi. Après, cela se joue sur des petits riens, c’est une question de détails aussi. Il n’empêche que cette osmose nous a permis d’être performants et sur laquelle nous nous sommes vraiment appuyés.

A quel moment vous êtes-vous dit le Grand Chelem on le tient ?

Sincèrement, pendant qu’on dispute la compétition, on n’a pas ce genre de considération en tête. Ce n’est qu’à la fin qu’on le réalise, qu’on se rend compte que cela peut être possible. Il existe tellement de dureté dans les matches qu’il est fondamental de les prendre les uns après les autres. Chaque rencontre, dans ce genre de compétition très relevée, est extrêmement compliquée. Il ne faut donc jamais brûler les étapes.

La Coupe du monde doit être déjà dans un coin de votre tête, non ?

Absolument. Mais avant il y a pas mal d’échéances. Il y a effectivement le Tournoi des Six Nations, mais aussi le Top 14. On a également la Challenge Cup avec Toulon. Il y a donc trois gros trophées à essayer d’aller chercher avant. Derrière, il y aura évidemment cet événement majeur qui est dans la tête de tout le monde. Il y a donc une belle saison à faire et à terminer avant d’en arriver là.

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