Gaël Fickou attend toujours son premier titre en club. A défaut d’un véritable 16ème homme, il espère qu’Owen Farrell sera le facteur X des Racingmen.
Le président a dit qu’il manquait un public au Racing. Etes-vous d’accord ?
Il manque parfois du monde, mais je ne suis pas sûr qu’aux Sharks (où retourne Kolisi, Ndlr) il y ait beaucoup plus de monde… Ce qui est sûr, c’est qu’on a un stade incroyable qui n’est pas forcément rempli, à part sur les très gros matches. Le club fait des efforts. On a des supporteurs qui sont fidèles et qui nous soutiennent, mais on en aimerait plus, c’est sûr.
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Gaël Fickou lucide sur l’attractivité de Paris pour les loisirs
Est-ce plus compliqué à Paris qu’ailleurs ?
A Paris, vous pouvez aller voir 10 matches de handball, 10 matches de football, 10 matches de rugby…
Owen Farrell, ça ne suffit pas pour attirer du monde…
… Non ! Ça va aider, mais la problématique c’est qu’à Paris c’est tellement grand, il y a tellement de trucs à faire, que les gens, le week-end, ils peuvent faire 10 000 trucs. Ce n’est pas comme à Toulouse, à La Rochelle ou à Toulon où tu n’as que le rugby. Ce sont des villes qui vivent pour le rugby. J’y ai joué et là-bas c’est tout pour le rugby.