Prenant la suite de Darvin Ham aux Lakers, limogé après la défaite contre Denver, la nomination de ce coach de 40 ans, J.J Redick, sans vécu aucun dans la fonction, consultant télé et dans des podcasts, a soulevé pas mal d’interrogations malgré ses 1050 matches NBA comme joueur.
C’est une drôle d’histoire. Le genre d’histoire dont les Américains raffolent. Jonathan Clay J.J. Redick, onzième pick d’Orlando lors de la draft 2006, n’a jamais entraîné. Mais la carrière de cet ancien arrière a été plus qu’honorable. Elle a débuté en 2006 à Orlando pour se terminer en 2021 à Dallas.
En l’espace de quinze ans, le natif de l’état du Tennessee a successivement porté les couleurs des Bucks, des Clippers, des Sixers, des Pelicans et donc des Mavericks. Au total quelques 1050 matches. Mais avant que la saison 2024/2025 ne débute aucun en NBA comme head coach ni même en tant qu’assistant !
Autant dire qu’être intronisé aux commandes de la plus prestigieuse des franchises, les Lakers, 17 fois championne NBA, a de quoi donner le vertige.
À lireNBA : les Boston Celtics bien partis pour le « back-to-back »Sauf que cet immense bond dans l’inconnu peut être effectué avec un peu plus de douceur avec la présence de LeBron James en personne, dont le nouvel entraîneur est très proche. Sans expérience aucune dans le coaching certes, mais Redick a tout de même signé un contrat estimé à 32 millions de dollars sur quatre saisons !
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« Producteur de podcast avec LeBron… »
L’ex-artilleur des Clippers et de Milwaukee a néanmoins une belle réputation. Il a toujours dégagé l’image d’un consultant pointu, écouté et respecté. Que ce soit dans ses analyses des matches ou dans ses podcasts, dont un connu, où il a été en partenariat avec LeBron James.
Célèbre producteur de podcast sur le basket, accueillant de nombreux joueurs et entraîneurs, intégrant l’équipe des commentateurs d’ESPN dès 2021, le natif de Cookeville a désormais la possibilité de faire partager ses idées et ses connaissances sur le terrain.
À lireNBA : pourquoi Zaccharie Risacher et Alex Sarr peuvent prétendre au titre de rookie de l’annéeNaturellement pareille nomination n’a pas manqué de faire jaser. Toutefois la propriétaire de la franchise a défendu ce choix. Elle a surtout estimé que les Lakers avaient surtout besoin d’une nouvelle vision pour aller de l’avant. Un choix fort, mais assumé par Jeanie Buss sur le site basketusa.com :
« On voulait penser différemment. Il a une véritable vision. On cherchait un candidat qui allait nous apporter quelque chose de différent et qui allait surtout s’investir dans la progression des jeunes. J.J. Redick est la bonne personne ».
Redick a su s’entourer aussi de personnes réputées comme Nate McMillan et Scott Brooks :
« Je suis très impressionnée par son staff. Avec Nate McMillan et Scott Brooks, il y a de l’expérience afin qu’il s’adapte à ce rôle de coach. Il a été joueur pendant quinze ans dans la ligue. Il a donc beaucoup d’expérience. Il sait comment cela fonctionne. Je pense qu’il sera un grand leader ».
À lireIl y a 32 ans jour pour jour, le CSP Limoges marquait l’histoire du sport françaisOn verra si ce choix a été un coup de génie ou… une énorme erreur de casting. Toujours est-il que ses joueurs lui ont offert trois succès initiaux contre les Wolves (110-103), les Suns (123-116) et les Kings (131-127). Une entame idéale.
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