Président de l’USAM supporters, Sylvain Joblon est à fond derrière la Green Team que son fils Baptiste a quittée à l’intersaison pour Nancy (ProLigue).
Pouvez-vous nous présenter l’association USAM supporters ?
Je suis président depuis mai. On est une quarantaine d’adhérents. On a doublé par rapport à l’année dernière. On demeure l’association officielle du club. Il y en a une autre, le Green Kop. On est le 8ème homme de l’équipe. On essaie de faire pas mal d’actions. On a notamment développé le fait de recevoir deux ou trois joueurs de l’USAM après une rencontre et éventuellement des joueurs adverses. Ils peuvent venir boire un verre. On a mis aussi en place une gazette qui s’appelle Jour de match.
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L’association grandit à l’image du club.
Exactement ! On est prêts à accompagner l’équipe en Europe. On est mobilisés sur cet objectif avec eux. Le club développe aussi pas mal d’actions solidaires. Là encore, on est présents sur ce type d’événements. On a participé à Octobre Rose avec d’autres clubs de l’environnement sportif de la ville. On a appuyé également une action menée par deux joueurs phares du club, Benjamin Gallego et Julien Rebichon, avec l’association Rêve d’enfants.
L’USAM participe-t-elle au financement de l’association ?
Absolument. Ils nous aident aussi sur l’aspect logistique.
Jusqu’où peut aller l’équipe cette saison ?
Elle peut accrocher un podium. On reste sur une belle dynamique malgré quelques défaites (Montpellier, Aix, [ 40 ] Cesson Rennes, Ndlr). Contre Montpellier (23-25, Ndlr), c’était un match de très haut niveau avec une grande défense côté Green Team. Contre Aix (31-32, Ndlr), cela s’est joué à rien, sur des 7 mètres… L’équipe arrive à son apogée et a été construite depuis plusieurs saisons. Elle peut aller loin.
« Décrocher l’Europe »
Pour Nîmes, c’est quand même compliqué de briser un plafond de verre comparé aux moyens financiers d’autres…
Dans cette équipe, il y a quand même des anciens qui ont faim. Bien entendu l’aspect financier est important, mais le collectif, l’alchimie entre les joueurs, l’entente, priment aussi beaucoup. En connaissant certains joueurs, en sachant comment ils s’entraînent, c’est une bande de potes. Ils tirent tous vers le même objectif : décrocher l’Europe. Il y a aussi Yann Balmossière (le coach, Ndlr). C’est un ancien de la maison. Il connaît toutes les ficelles.
Les plus fidèles du Parnasse rêventils toujours au titre de champion de France ?
On peut toujours avoir des espoirs, mais il y a le PSG…. Un titre de champion de France peut-être pas, mais la Coupe de France pourquoi pas (Nîmes affrontera Limoges en 8èmes, Ndlr).
Avec Pardin qui arrive l’an prochain !
C’est un très bon gardien. On l’a constaté sur le match contre Aix. Il a été chaud bouillant. On est heureux de l’accueillir. C’est une bonne recrue. On est par contre déçus de voir partir Alexandre Demaille. On est contents pour lui qu’il puisse retourner à Saint-Raphaël. Un grand merci à lui ! Il s’est superbement bien intégré. Avec Joze Baznik, ils formaient un beau duo.
Quel est le chouchou du Parnasse cette saison ?
Il y a trois anciens : Benjamin Gallego, Julien Rebichon. On les appelle par leurs surnoms Benji et Juju. Il y a aussi Quentin Dupuy. Il est médiatiquement plus discret, mais c’est un pilier de notre défense. Il est aussi un enfant du club. On est fiers de les avoir avec nous. Je n’oublie pas non plus Tom Poyet, un ancien du club et Damien Gibernon qui a fait une partie de sa carrière à l’USAM. Ils sont la relève de l’âme de la Green Team.
Ce serait un rêve pour vous de voir un jour votre fils, Baptiste, s’ancrer dans la durée à Nîmes ?
(Emu) A titre personnel, on s’imaginait notre fils poursuivre son aventure à l’USAM. Cela n’a pas été possible. On apprend avec les plus grands. C’est ce qu’il a fait ces dernières années. Maintenant, il fait ses armes dans un autre club (Nancy, Ndlr). Il a fait un bon choix. Il avait besoin de temps de jeu. Mais bien sûr que j’aimerais le voir revenir à l’USAM.
