Véritable couteau suisse de 27 ans, l’ouvreur néo-zélandais de Narbonne Jason Robertson ne boude pas son plaisir de rallier le club basque.
Pourquoi avoir accepté la proposition de Bayonne ?
Bayonne reste un club historique du rugby français. C’est d’autant bien tombé que cette équipe a été promue en Top 14. Cette ville est également magnifique et les gens sont complètement fous de rugby. Beaucoup de All Blacks sont aussi passés par Bayonne. Donc il existait beaucoup de raisons qui faisaient que je devais accepter de relever ce défi.
Cela ne risque-t-il pas d’être compliqué en début de championnat pour que la mayonnaise prenne avec autant de mouvements à l’intersaison ?
Je ne m’inquiète pas du tout. Le club a très bien recruté et de manière intelligente. Il n’y a qu’à voir les signatures de Camille Lopez et Maxime Machenaud, deux références en Top 14 qui ont joué pour l’équipe de France. Ils vont amener toute leur expérience à l’équipe.
Justement, comment voyez-vous la concurrence avec Camille Lopez ?
Quand j’étais en Nouvelle-Zélande, il portait le maillot de l’équipe de France. Me retrouver en concurrence avec lui va être une bonne chose. Cette émulation sera positive pour notre jeu respectif et pour le bien de l’équipe.
« Pourquoi ne pas rêver de playoff si l’équipe joue très, très bien »
Vous avez joué Bayonne avec Narbonne, comment les aviez-vous trouvés ?
Bayonne est une équipe très solide, très organisée et respectant les fondamentaux. A cette période, ils occupaient déjà les avantspostes en Pro D2. Ils remportaient beaucoup de matches. Quand on s’était déplacés à Bayonne, on savait que ce serait difficile. Cela avait été le cas (défaite 41-16, Ndlr).
Que peut espérer Bayonne la saison prochaine ?
Sans trop me tromper, je peux dire que le maintien va être le grand challenge de la saison prochaine. L’équipe étant construite telle qu’elle est, il y a de quoi se montrer optimiste. On aura l’équipe et le staff pour. Et pourquoi ne pas rêver de playoff si l’équipe joue très, très bien.
Connaît-on Bayonne en Nouvelle-Zélande ?
Bien entendu ! Le club est connu là-bas, notamment en raison de l’ambiance à Jean-Dauger. Je regardais des matches de l’équipe du temps où Joe Rokocoko portait ces couleurs.