mardi 3 décembre 2024

Javier Beiran (Saint-Quentin) : « Pas impossible que je reste… »

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Il n’aura fallu que quelques jours à Javier Beirán (36 ans le 22 mai) pour faire l’unanimité à Saint-Quentin. Le champion du monde 2019 a séduit le club et les supporteurs par son humilité et son apport dans le jeu. Avant de penser à son avenir, l’ailier espagnol veut assurer la montée en Betclic Elite et, comme il se plait beaucoup en France, une prolongation n’est pas à exclure. Entretien réalisé pour France Basket et Le Quotidien du Sport.

Pour la première fois de votre carrière, vous avez rejoint un club en cours de saison. Comment avez-vous vécu cette nouvelle situation ?

Bien, car j’ai été bien accueilli, le club m’aide beaucoup. Pour moi, le plus important, c’est le bien-être, la confiance des dirigeants, ça passe avant l’aspect financier.

Pourquoi avez-vous décidé de quitter l’Espagne après y avoir fait toute votre carrière ?

L’an dernier, j’étais à Estudiantes, un club historique en Espagne mais, en fin de saison, on a raté la montée, l’été a été agité, j’ai quitté le club. Je cherchais un autre challenge puis en septembre j’ai signé un contrat temporaire avec Fuenlabrada, j’avais plusieurs propositions en Europe et j’ai beaucoup aimé la philosophie de Saint-Quentin.

Le coach qui parle espagnol m’a parlé du club, j’ai beaucoup aimé son discours, il me connaissait bien, savait comment m’utiliser et je me suis dit que l’intégration serait peut-être plus facile même en arrivant en milieu de saison. J’ai aussi pris des renseignements auprès de Marco Suka-Umu et Xavi Forcada. Ils m’ont dit que Saint-Quentin pratiquait un beau basket.

« Il n’est pas impossible que je reste à Saint-Quentin… »

L’adaptation au jeu de l’équipe a été immédiate, comment se passe celle hors des parquets ?

La météo, le rythme de vie, la nourriture sont différents. Je connaissais Paris car mon frère y vivait. J’avais failli signer à Limoges il y a quelques années, mais finalement cela ne s’est pas fait. Je vis seul car nos enfants sont scolarisés à Madrid, on ne voulait pas, avec ma femme, les changer en pleine année scolaire. Ils viennent me voir une fois par mois et à chaque fois ils aiment acheter des croissants… ils aiment beaucoup le coin, c’est à la fois calme, mais il y a des choses à faire pour les enfants. Le club m’aide beaucoup, me facilite la vie.

Javier Beiran adore Wembanyama

Après quelques matches, quel regard portez-vous sur le championnat ?

C’est un championnat très physique, le niveau des équipes est proche et on assiste souvent à des come-backs, même quand elles sont largement menées les équipes ne lâchent rien.

Avec l’Espagne, vous avez disputé des matches épiques contre la France…

Ah, oui (rires). En France, il y avait même un hashtag « beat Spain » (battre l’Espagne, Ndlr) sur les réseaux. On a toujours eu des matches compliqués car la France a de supers générations avec Wembanyama aujourd’hui, de nombreux joueurs qui sont en NBA. Quand on doit affronter la France, on sait toujours que ce sera un match compliqué, serré et tendu, mais on aime ça.

Y’a-t-il un joueur français que vous aimez regarder ?

Victor Wembanyama, on le voit partout dans les médias, j’adore regarder ses matches. J’aime beaucoup aussi le jeu et la personnalité de Nando De Colo, c’est un leader, il peut changer les matches à lui seul. Il a fait une belle carrière dans des championnats différents, notamment en Espagne. J’aime aussi regarder Monaco, ils font de supers matches notamment en Euroligue.

Serez-vous toujours à Saint-Quentin la saison prochaine ?

J’ai signé pour cinq mois car je voulais voir comment allait se passer cette première expérience hors de mon pays. Ça se passe très bien, il n’est pas impossible que je reste. On se concentre sur la fin de saison et on discutera.

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