L’ancien international français (35 sélections, 1 essai), entraîneur de Bayonne et Biarritz, évoque son nouveau projet avec Saint-Paul-Lès-Dax en Fédérale 2.
Comment vous êtes-vous retrouvé manager de Saint-Paul ?
Je suis venu à Saint-Paul par le biais de Didier Discazeaux et des autres dirigeants du club. J’étais en recherche d’un staff pour restructurer un peu l’équipe. C’est ainsi qu’on a été contactés avec Didier Darjo, Julien Verron, Pascal Lassept et Alain Bibonne.
Quelles sont les ambitions du club cette saison ?
Il n’y a pas de descente. A partir de là, on veut finir le plus haut possible. Et pourquoi pas faire de belles choses avec ce club qui a du potentiel et des valeurs. On verra par la suite ce que cela donnera. Il y a du travail à fournir. On est là pour cela. Les joueurs adhèrent au discours et aux méthodes. C’est plus facile.
Vous avez entraîné de grands clubs (Bayonne, Biarritz…) et même l’équipe de France féminine. N’est-ce pas compliqué de redescendre à un échelon bien inférieur ?
Je me suis toujours engagé à fond. Je vais en faire de même avec Saint-Paul sports. Mon engagement va être total. Il y a pas mal de choses à mettre en place ici. Rugbystiquement parlant c’est mon occupation principale. Mon autre travail fait que je ne peux pas entraîner d’autres clubs si ce n’est amateurs. Je suis donc à fond avec Saint-Paul sports.
De quel autre travail parlez-vous ?
J’ai une société de matériel incendie depuis 20 ans. On est une vingtaine de personnes travaillant sur la structure. Cela me prend du temps. Je n’ai pas forcément envie de rebasculer sur le rugby professionnel non plus.
« J’ai une société de matériel incendie »
En tant qu’entraîneur, quelle a été votre plus grande joie ?
Le fait d’entraîner, de partager ce qu’on m’a appris, m’a rempli de bonheur. Je suis toujours très heureux quand je fais éclore de nouveaux talents, quand je forme des jeunes en équipe première. C’est vrai chez les pros ou en amateurs. Quand on vient me serrer la main ou en me saluant, cela reste ma plus grande satisfaction.
Et en tant que joueur ?
Je retiens surtout ma carrière dans sa globalité. Je n’étais pas forcément fait pour être un joueur de haut niveau. Dans ma famille, on n’était pas forcément axé sur le sportif. J’ai toujours pris le train au bon moment. J’ai souvent sauté dans le bon wagon.
L’interview complète de Jean-Michel Gonzalez à retrouver dans le rugby mag.