dimanche 19 janvier 2025

Joël Ayayi : « Nanterre va être LA surprise de la saison ! »

À lire

Arnaud Bertrande
Arnaud Bertrande
Rédacteur en chef — Pole Sport Lafont presse

Le frère de Valériane (Prague) et Gérald (Cholet) a surpris son monde en signant à Nanterre. A 23 ans, après trois ans prometteurs à Gonzaga, il n’a pas pu percer en NBA (7 matches avec Washington en 2021/2022), se contentant de la G-League ces deux dernières saisons. Le nouvel international français assume cette signature en Betclic Elite pour une saison. Entretien pour France Basket et Le Quotidien Du Sport.

Votre signature à Nanterre est une surprise. Comment expliqueriez-vous ce choix ?

Je voulais commencer ma carrière en Europe et j’ai été séduit par le projet de Nanterre. On a un effectif qui montre qu’on a fait un recrutement ambitieux avec beaucoup de JFL. On a une bonne carte à jouer dans ce championnat qui va être difficile surtout avec trois descentes et qui est toujours très dense.
On va tout faire pour montrer qu’on vaut le haut de tableau.

À LIRE AUSSI : toute l’actualité de Nanterre

Juhann Begarin a également signé. Y a-t-il une hype autour de Nanterre !

(rires) La hype, ce n’est pas nous qui la créons, mais c’est vrai que ça parle beaucoup autour de l’équipe. Comme je le disais, on a beaucoup de JFL, des joueurs qui sont jeunes aussi donc j’imagine que ça fait toujours plaisir d’avoir une équipe qui a beaucoup de Français surtout à Nanterre dont on connaît l’histoire qui est digne des films.

Joël Ayayi séduit par Nanterre

On a été séduits par le projet et on va tout faire pour ramener Nanterre au plus haut niveau, en Coupe d’Europe. En plus, c’est la dernière saison de Pascal (Donnadieu), donc ça ferait sens qu’on puisse finir sur une bonne note

Nanterre peut-il être la surprise de la saison ?

(sourire) Nanterre va être LA surprise de la saison ! On a tout pour. J’espère qu’on pourra utiliser notre potentiel au maximum.

Comprenez-vous que passer de la NBA et la G-League à Nanterre ça puisse surprendre ?

J’ai essayé en NBA et ça n’a pas marché. Il est temps de revenir en Europe. Le point de chute en guillemets entre les Etats-Unis et l’Europe, c’est moins important que là où je serai dans deux ou trois ans. Il y a des joueurs qui sortent de la G-League, qui vont en Euroligue et qui s’y cassent les dents. Moi je fais le choix de prendre un projet comme Nanterre où il n’y a même pas de coupe d’Europe, où on joue une fois par semaine.

Ce qui m’a intéressé, c’est de jouer dans un championnat qui a une grande valeur au niveau des scouts partout dans le monde. Je vais pouvoir me développer aux côtés d’un coach qui a eu des joueurs de mon profil. C’est pour ça aussi que Juhann a été séduit par le projet.

N’est-ce pas faire machine arrière que de revenir en France ?

Non parce qu’il faut construire une carrière en Europe et ça prend du temps pour se construire. Si j’avais été en Euroligue et que ça ait marché, on aurait dit tant mieux, mais si je m’étais cassé les dents, j’aurais dû redescendre encore donc ce n’est pas faire machine arrière, c’était quelque chose qui était nécessaire.

« Retourner en NBA est toujours dans un coin de ma tête »

Quel bilan faites-vous de votre passage aux Etats-Unis ?

J’ai vécu les meilleurs moments de ma vie aux Etats-Unis. J’ai passé quatre ans exceptionnels à Gonzaga. Ensuite, j’ai eu la chance de jouer des minutes en NBA, de marquer des paniers. Ça reste ma meilleure expérience. Franchement, je n’ai que des bons souvenirs là-bas. J’ai surmonté beaucoup d’adversité et j’en suis fier. Je ne garde que le positif.

Pensez-vous y retourner un jour ou le rêve américain est passé ?

C’est toujours dans un coin de ma tête. Une fois qu’on a goûté, en tant que compétiteur, on a toujours envie d’y retourner. C’est le plus haut niveau de basket. Comme beaucoup, le but, c’est de pouvoir y retourner un jour. Il faut être patient. Je sais que ça peut prendre du temps. Je suis focalisé sur ce que je fais aujourd’hui.

Que vous a-t-il manqué pour vous installer en NBA?

Il y avait beaucoup de monde à mon poste. Mais j’aurais dû juste être meilleur, être plus consistant et m’adapter aussi plus rapidement au style de jeu.

Vous avez fêté le 9 août dernier votre 1ère sélection contre la Lituanie !

C’est un de mes meilleurs moments de ma carrière de basket, mais aussi de ma vie.

Avez-vous gardé vos maillots des Lakers et des Wizards ?

Je les garde de côté. On ne sait jamais si jamais j’y retourne… Ce sont mes premiers maillots NBA et c’est important. C’est une expérience que je n’oublierai pas.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Actu

spot_img
spot_img

À lire aussi