vendredi 29 septembre 2023

Jordan Joseph (Clermont) : « Je suis très fier d’être passé par Sarcelles »

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Comme Rabah Slimani (Clermont), Sekou Macalou (Stade Français), Judicaël Cancoriet (Clermont) ou Ibrahim Diallo (Racing 92), le 3ème ligne de Pau Jordan Joseph (22 ans) a été formé à Sarcelles. 

Pour vous, le rugby a débuté à Sarcelles où le foot est le premier sport. Comment et pourquoi avez-vous commencé par le rugby ?

On a tous commencé par le foot. C’est le sport le plus accessible. Je me souviens qu’on passait des heures sur les terrains. A Sarcelles, fin CM2, il y avait un tournoi organisé entre toutes les primaires de la ville, un très grand tournoi de rugby sur toute une journée. C’est à ce tournoi que j’ai joué pour la première fois de ma vie au rugby et que j’ai touché ce ballon ovale.

On perd en demi-finale à cause de moi, mais bon, j’avais bien aimé. A la fin, un de mes profs m’a encouragé à m’inscrire au club de rugby, mais je ne voulais pas car je n’avais pas d’amis là-bas. Ce n’est que trois ans plus tard, quand j’étais en 4ème qu’avec un groupe d’une dizaine de potes, on s’est motivés pour s’inscrire au club de rugby. Sans ce tournoi obligatoire en CM2, je n’aurais peut-être jamais touché un ballon de rugby de ma vie.

Comment ça se passait là-bas, comment était l’ambiance ? 

J’en garde de très bons souvenirs. L’ambiance était super, on a vécu de super bons moments. C’était très convivial, j’étais avec mes potes, je me souviens aussi que le club organisait un repas chaque semaine. 

« C’est mon frère qui m’a convaincu de partir » 

Après seulement une saison, vous avez rejoint le centre de formation de Massy. Pensez-vous que Sarcelles a joué un rôle de tremplin pour vous lancer ?

A la fin de ma première année, avec un groupe de 8 potes, on s’est lancés tous ensemble pour faire les détections à Massy. On voulait simplement voir ce que cela donnerait. On a pris le train tous ensemble et la semaine d’après j’apprenais que j’étais le seul à être retenu. Je n’étais pas trop motivé à l’idée d’y aller tout seul, mais c’est mon frère qui m’a convaincu et il m’a aussi dit que cela permettrait de quitter la ville. J’ai beaucoup hésité, mais, finalement, j’ai pris la décision de tenter le coup. Je suis très fier d’être passé par Sarcelles, c’est là-bas que j’ai appris les bases du rugby et les règles de ce sport. 

Même à Pau, avez-vous toujours un lien avec le club ? 

Quand je jouais au Racing, les matches étaient le dimanche à 15h, du coup, je faisais en sorte d’y aller. Il y a certains joueurs avec qui j’ai joué étant jeune à Sarcelles qui y sont encore, ça fait toujours plaisir de voir les copains. Cela m’arrive même certaines fois de m’entraîner avec eux, on fait des petits touchés, c’est sympa. 

Que vous inspire la montée historique du club en Fédérale 1 ? 

J’espère qu’ils vont continuer à progresser et à monter avec à leur disposition un effectif plus conséquent maintenant et tout simplement des joueurs avec un meilleur niveau. Il faut d’abord que le club se maintienne, mais après une montée en Nationale peut être magnifique. Ils ont vécu trois ou quatre montées en cinq ans, c’est incroyable ! 

Propos recueillis par Fañch Tessier-Merhand

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