jeudi 28 mars 2024

Juhann Begarin (Paris Basketball) : « Prouver que je suis prêt pour la NBA »

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Jean-Marc Azzola
Jean-Marc Azzola
Journaliste

Juhann Begarin, le 45ème choix de Boston de la draft 2021 ne ménage pas ses efforts pour atteindre son objectif. Malgré une très bonne Summer League (18,2 points, 5,6 rebonds et 2,4 passes), il espère que son heure viendra. Entretien réalisé avec nos confrères de France Basket.

Pour votre première apparition de la saison, vous avez mis 28 points à Monaco. Cela s’est plutôt bien passé personnellement !

J’avais vraiment faim de ballons. Depuis le début de la saison, je n’avais pas pu jouer de matches officiels. Etant donné qu’il y avait un très gros événement qui était celui de jouer à Roland-Garros, en plus avec une grosse équipe qui nous attendait, tous ces paramètres n’ont fait que de me motiver encore plus. Je voulais jouer ce match à fond et donner tout ce que j’avais.

Jouer sur le central de Roland-Garros, c’est comment ?

C’est quelque chose qui n’a jamais été vu. Forcément, c’était un moment très spécial. On a battu un record dans le basket français (en fait cela a été la 2ème plus grosse affluence de l’histoire de la LNB après Nanterre U Arena avec 5% d’invitations, Ndlr). Mais on reste des joueurs. Dès qu’on pose un pied sur un terrain, peu importe lequel, on est là pour performer.

Comment avez-vous géré votre absence de début de saison ?

Cela a été un peu compliqué de voir mes équipiers jouer alors que je ne le pouvais pas. Quand on est compétiteur, ce n’est jamais facile de ne pas jouer de matches. En sachant aussi qu’on a un début de saison compliqué. Cela ne faisait que redoubler la frustration d’être sur le banc et de se sentir impuissant. Je n’avais qu’une envie, c’était de me rétablir pour revenir de la meilleure des manières et pour aider mes équipiers.

« Je ne pense pas qu’il me manque quelque chose de spécifique »

Vous avez débuté en professionnels il y a seulement trois ans. Sur quel plan avez-vous le plus progressé?

J’ai progressé sur tous les aspects du jeu. Je me suis perfectionné pour améliorer un peu tout. Je fais bien mieux maintenant sur mon adresse, mon tir extérieur et mes prises de décision dans le jeu. Ce sont les axes sur lesquels j’ai le plus avancé pendant ces trois années professionnelles.

Deux, trois soirs par mois, vous effectuez des debriefings vidéo avec l’assistant coach des Celtics. Qu’est-ce que cela vous apporte ?

Ces appels avec le coach des Celtics me permet d’avoir un avis différent de mes coachs, une approche du jeu différente également. Cela me permet aussi d’anticiper et de prévoir sur quoi je serai attendu quand je vais arriver là-bas. Du coup, je prends ce genre de moments très au sérieux. Cela m’aide énormément.

Que vous manque-t-il pour devenir un joueur NBA ?

Je ne pense pas qu’il me manque quelque chose de spécifique. Je suis déjà un joueur NBA. Maintenant il va falloir le démontrer tout au long de la saison. Je veux être le plus constant possible pour montrer aux Celtics que je suis justement un joueur NBA et pour intégrer leur effectif afin de les amener vers la victoire. Il faut bien travailler pour prouver que je suis prêt pour la NBA.

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