Ancien joueur du Stade Français, La Rochelle et Clermont, l’international français Jules Plisson s’est engagé pour deux ans et une saison optionnelle. Excité par le projet, il espère marquer l’histoire de la région. Entretien pour Rugby magazine et Le Quotidien Du Sport.
A 33 ans, que représente ce changement de club ?
Je vais jouer en Pro D2 alors que je n’y avais jamais évolué. J’ai toujours joué en Top 14 depuis que j’ai 18 ans, donc c’est un autre championnat que je vais découvrir, mais mon objectif reste de faire passer le club dans l’élite. J’ai un contrat de deux ans avec peut-être une année supplémentaire et je veux réussir la montée dans cette période. C’est ce qui m’a excité avant de venir ici, de faire quelque chose que le club n’a jamais connu dans son histoire.
Vous arrivez à Aix avec un statut au vu de votre carrière, quel rôle pensez-vous avoir dans l’équipe, dans le vestiaire ?
Le plus important est de rester soimême. Quand j’ai vu la liste des joueurs, j’ai remarqué que j’étais le deuxième ou troisième joueur le plus vieux du groupe donc ça fait bizarre, car dans ma tête je n’ai pas l’impression d’avoir 33 ans. Je vais donc essayer d’accompagner mes coéquipiers sur le terrain, d’aider aussi les plus jeunes afin de progresser et faire en sorte que le club monte en niveau.
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Jules Plisson séduit par l’approche : « C’est agréable d’être dans un club où on vous désire »
Sentez-vous que l’équipe est prête à passer un cap ?
J’ai l’impression que l’équipe est encore plus forte cette année. Les recrutements de Ned Hanigan, d’Izack Rodda, ce sont des joueurs qui vont apporter encore plus de densité devant. De ce que j’ai compris, c’est comme cela que fonctionne la Pro D2 et avec des Georges North, Jules Soulan on aura plus d’expérience et ça peut faire
© Instagram Jules Pisson
en sorte que l’équipe progresse plus. L’année dernière était historique pour le club malgré un échec en demi-finale mais il est sur la bonne voie.
Comment avez-vous vécu votre transfert de Clermont à Provence Rugby ?
À lirePour mettre fin aux blessures, le Stade Français fait appel à l’intelligence artificielleC’est agréable d’être dans un club où l’on vous désire, mais ça pose aussi beaucoup d’attentes sur moi, ça me met un peu de pression sur les épaules parce qu’il faut être bon, il faut performer pour aider l’équipe à progresser et aller chercher des objectifs qu’ils n’ont encore jamais atteints.
En cas de montée, pensez-vous qu’à l’avenir Provence Rugby pourra se maintenir durablement en Top 14 ?
Il faut d’abord réussir à monter ! Une chose est sûre, le président Denis Philipon a des objectifs précis, il a construit le club de A à Z et il fait en sorte de ne pas griller les étapes. C’est cette philosophie qui m’a plu, la structuration du club. Le président sait où il veut emmener l’équipe et j’espère qu’en cas de montée cela perdurera. Il n’y a pas d’autres clubs de rugby en Provence, et je suis sûr que Denis Philipon, le club et la région feront tout pour qu’on se maintienne. Le plus dur est de monter, mais le club a tout pour réussir.
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