samedi 14 décembre 2024

Lahaou Konaté (Le Portel) : « Ça me fait du bien de retrouver de la chaleur »

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Eric Mendes
Eric Mendes
Journaliste

Après avoir connu une saison amère, avec la disparition des Mets, un an après avoir été en finale du championnat de France, Lahaou Konaté (32 ans) revit au Portel avec qui il s’est engagé trois ans. Le nouveau capitaine de l’ESSM espère encore jouer les surprises du championnat de France et compte sur la ferveur du Chaudron pour cela. Entretien pour France Basket et Le Quotidien Du Sport.

Pourquoi avez-vous opté pour Le Portel ?

J’arrivais à un âge où je voulais m’inscrire dans un projet où l’on me voulait vraiment. Le Portel m’a montré un réel intérêt cet été. Ça a fait pencher la balance. J’avais besoin de trouver un vrai projet, une belle structure et une belle salle. J’ai décidé de signer au Portel. Connaissant Eric Girard (le coach, Ndlr) depuis pas mal d’années, je savais qu’il sait faire du bon boulot. Ça collait avec mes attentes.

Etait-ce une année compliquée avec la disparition des Mets ?

C’était une saison très compliquée. On est passé du rêve au cauchemar. C’était une transition qui n’a pas été facile. On n’en parle pas assez souvent. C’était compliqué. C’est arrivée la mauvaise année après celle vécue avec Wemby. Ce n’était pas facile…

Comment avez-vous vécu le fait de voir l’équipe être proche du titre et disparaitre une année plus tard ?

C’est du jamais vu ! En combien d’années en pro, je n’ai pas souvenir de cela. C’est incroyable d’être en finale et de jouer le titre puis d’être dans le doute juste après. C’est assez compliqué à encaisser. On n’avait plus de nouvelles avant de construire une équipe en deux semaines. On s’était tiré une balle dans le pied.

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« On est le poil à gratter du championnat »

Suivez-vous le retour des Metropolitans grâce au deuxième club de Levallois ?

C’est totalement différent. C’est Levallois. Moi, c’était Boulogne. Levallois avait cédé ses droits. Je n’ai pas trop connu la direction de Levallois. Mais ça me fait toujours plaisir de voir du basket de haut niveau à Marcel Cerdan. C’est bien que la N1 puisse remplir Cerdan. C’est surtout cool pour les jeunes qu’ils puissent avoir une équipe à suivre.

Qu’attendez-vous de cette saison avec Le Portel ?

J’espère prendre du plaisir et être bien dans mon rôle, dans ce qu’on attend de moi comme capitaine de l’équipe. C’est difficile de parler d’objectif cette saison. Le championnat est relevé avec 16 équipes. J’espère pouvoir vivre de belles choses, surtout à domicile. Une salle unique en France. La plus chaude de France. A bientôt 33 ans (le 17 novembre, Ndlr), ça me fait du bien de retrouver de la ferveur. Le Chaudron est une salle atypique. Il y a une ambiance particulière. Les gens du Nord sont très accueillants dans les bons moments comme dans les plus difficiles. Ça va nous aider à garder une bonne ligne de conduite tout au long de la saison.

Le fait de voir le play-in faire son apparition est-ce un plus pour vous ?

Le mieux est d’être dans les 8. Tu sais que ta saison est une réussite. Les play-offs sont un plus. Après, être dans le fond du classement, ça va être serré et compliqué. Ça va être du travail en plus pour rester dans l’élite. Quand tu arrives dans un championnat aussi serré, il faut anticiper et penser à tous les scénarios possibles. Le meilleur des scénarios est de finir dans les 8.

« Etre nommé capitaine à l’unanimité alors que j’arrive, c’est cool »

La saison passée, Le Portel avait accroché la 8ème place justement…

Il y a une volonté de bien faire. Il y a des choses qui sont faites au quotidien par le coach et le staff pour que l’on puisse être dans les meilleures conditions. C’est important quand on arrive dans une telle structure de bien se sentir pour espérer faire mieux que la saison passée. Il y a la Coupe d’Europe FIBA qui ramène une plus-value au club aussi.

On travaille bien pour embêter toutes les équipes de l’élite. On est le poil à gratter du championnat. Quand les équipes arrivent au Chaudron, elles ne sont pas forcément sereines. L’ambiance est différente. Nous, à domicile, on est porté par le public. J’espère que ce 6ème homme va nous galvaniser pour faire de grands matches et réussir une grande saison.

Etre capitaine, alors que vous venez d’arriver, est-ce une vraie marque de confiance ?

C’est super cool d’être nommé capitaine alors que j’arrive. C’était à l’unanimité. Tout le monde a voté pour moi que ce soient les joueurs, le coach et le staff. C’est à moi de montrer la voie dans l’envie de mouiller le maillot et de gagner. Le côté leadership, sur ou en dehors du terrain, je l’avais. C’est aussi d’être capable d’alterner et être une personne sur qui on peut s’appuyer. Je suis là pour aider les joueurs à être le mieux sur le terrain. Je veux apporter cette sérénité au groupe.

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