Il n’a jamais connu le bonheur d’évoluer en NBA, mais David Holston (37 ans) a trouvé son bonheur en France. Meneur de la JDA Dijon depuis 2015, le joueur américain nous explique son choix de rester à Dijon. Entretien réalisé pour France Basket et Le Quotidien du Sport.
Vous avez évolué en Turquie et en Allemagne, mais c’est à la JDA Dijon que votre nom restera associé. Pourquoi une telle longévité en France et à Dijon plus particulièrement ?
Je suis véritablement tombé amoureux de la ville. J’étais venu grâce au coach qui avait un discours qui me plaisait, je ne connaissais pas grand-chose de votre pays et sans le basket je n’aurais peut-être jamais connu ce pays. C’est notre chance, on peut voyager, découvrir d’autres cultures, mais j’avoue que quand j’ai découvert Dijon je n’ai plus eu envie de bouger.
Depuis 2015, vous arpentez les parquets français. Comment jugez-vous l’évolution du championnat ?
Elle est bonne et significative. Des joueurs comme Mike James, Nando De Colo rehaussent le niveau. Aujourd’hui, le niveau est plus élevé et les grosses équipes ne sont pas à l’abri face aux plus petites. Elles n’ont aucune marge même si elles ont un effectif plus important en qualité et en nombre.
David Holston comme un poisson dans l’eau
Quel est votre meilleur souvenir en France?
La victoire en Leaders Cup en 2020. Cela faisait des années que je rêvais de gagner un titre pour ce club qui m’a merveilleusement accueilli et m’a offert toutes les émotions en termes de basket. J’étais tellement heureux de leur offrir un titre.
L’amour du maillot existe-t-il toujours selon vous ?
C’est difficile de parler pour les autres. Personnellement, oui il existe, il est fondamental d’aimer son maillot, ses couleurs pour performer. Les joueurs bougent, mais cela ne veut pas dire qu’ils n’ont pas l’amour du maillot.
Envisagez-vous de rester en France après votre carrière ?
C’est possible. Ma famille me manque, elle est aux Etats-Unis, mais j’ai passé tellement d’années à Dijon que pourquoi ne pas rester ? Je n’y ai pas réfléchi encore mais, quoi qu’il arrive, cette ville gardera une place particulière dans mon cœur.