Les 23 et 25 janvier, le public français va revoir l’alien Victor Wembanyama à l’Accor Arena, pour disputer deux matches de saison régulière contre Indiana. Bonheur et spectacle garantis !
Les Spurs de Victor Wembanyama affronteront les Pacers lors de deux rencontres, les 23 et 25 janvier 2025, à l’Accor Arena (ex-Bercy) de Paris, soit deux matches en l’espace de 48 heures.
La présence du n°1 de la draft 2023 à Paris était attendue. Le patron de la NBA Adam Silver n’ayant jamais caché qu’il était « très concentré sur l’idée d’amener les Spurs à Paris ». Depuis 2019, un match est organisé dans la capitale française. Pour Frédéric Weis, consultant basket pour beIN SPORTS, on s’apprête à vivre un sacré moment !
« Cela devrait donner lieu à du super basket. Quel plaisir d’avoir Wemby ! Il faut se rendre compte que c’est un joueur fantastique, que c’est une star mondiale revenant dans son pays. Cela va être de la folie ! Ensuite, on va assister à des matches compétitifs. Les Pacers, c’est une équipe qui court et qui fait du jeu. »
« Cela va vraiment plaire à tout le monde. Comme c’est une double confrontation, il y aura le temps aussi de faire des activités en dehors des matches. C’est un cadeau absolu que nous fait la NBA ! La salle sera en fusion. Wemby est l’un des sportifs les plus importants du sport français. Il réussit sur la scène internationale donc il met en lumière le sport français. Il y a une médiatisation incroyable, avec des gens complétement fous de le voir ».
L’alien (son surnom) est donc de retour à Bercy après sa finale olympique perdue contre Team USA (98-87).
À LIRE AUSSI : toute l’actualité du basket dans votre mag
« C’est un cadeau absolu que nous fait la NBA ! »
Un champion français qui ne laisse pas indifférent son compatriote Jaylen Hoard (Maccabi Tel-Aviv) :
« Avec Victor, nos familles sont assez proches. Nos mères ont joué au basket ensemble. Mes frères et sœurs sont proches de son petit frère, Oscar. Victor est vraiment un bon gars. La première fois que je l’ai rencontré, il avait 15 ans. Quand je vois ce qu’il est devenu, c’est impressionnant. Même quand j’ai joué contre lui cet été pendant la préparation des Jeux, c’était incroyable. Ce qu’il fait à son âge (20 ans, Ndlr), c’est fou. Avec sa taille (2m24, Ndlr), tout ce qu’il peut réaliser sur un terrain, c’est dingue ! »
Assistant-coach des Bleus pendant les JO, Pascal Donnadieu a bien conscience que Wembanyama n’est vraiment pas un champion comme les autres :
“Au-delà de l’avoir côtoyé de nombreuses années à Nanterre, de l’avoir vu lors des JO, pourtant tout était fait pour qu’on soit dans notre petit cocon et pas dérangé. Il est effectivement comme une rock-star. Néanmoins, avec tout ce qu’il lui arrive, il se protège très bien. Il fait la part des choses. Il a une hygiène de vie irréprochable. »
Wembanyama attend avec impatience Bercy
« Il parvient à être au-dessus de tout cela. Toutefois, le moindre déplacement, le moindre contact avec la foule prend des proportions incroyables. Au niveau des sportifs français actuels, ils sont peut-être trois ou quatre à prétendre avoir ce statut, comme Riner, Mbappé, Léon Marchand ou Dupont. Pourtant, j’ai l’impression de voir aujourd’hui le même garçon qu’à ses 16 ans. Il gère parfaitement ce qui se passe autour de lui. »
« Pendant les compétitions en termes de sommeil, de récupération, il fait tout ce qu’il faut pour être au top. Il ne se laisse pas griser par ce qui se passe autour de lui. Pour réussir, il faut avoir la tête froide et être intelligent. Et être aussi très bien entouré ce qui est le cas, avec ses agents, ses parents et des personnes de confiance. »
« Il existe une cellule autour de lui avec beaucoup de sang-froid. Personne ne s’éparpille. Et comme il est serein à la base… Personne ne s’enflamme pour le mettre dans les meilleures conditions. Il remplit toutes les cases ».
L’enflammade (sic), c’est dans les tribunes (malgré le prix des places indécent, de 65 à 2120 euros !) qu’elle se trouvera en janvier, pour savourer chacune des actions de l’alien.