On connaît tous les grandes histoires des 24 équipes qui participent à l’Euro. Mais aujourd’hui, le Quotidien du Sport vous fait découvrir les petites histoires des pays, à travers des anecdotes. Des anecdotes sur un joueur ou bien sur l’équipe elle-même. Le groupe C : Pays-Bas, Ukraine, Autriche et Macedoine du Nord.
Pays-Bas (16ème au classement FIFA) : le trashtalking de Ronald Koeman
Aujourd’hui, Ronald Koeman est l’entraîneur de Lionel Messi au FC Barcelone. Mais avant cette carrière d’entraîneur, il a été un joueur. Un très grand joueur, passé par le FC Barcelone entre autres.
Il était de la sélection néerlandaise pour l’Euro 1988, disputé en Allemagne de l’Ouest. Lors de la demi-finale entre les Pays-Bas et l’Allemagne, Ronald Koeman, buteur lors du match, réalise une action très provocatrice. En effet, à la fin du match (remporté 2-1 par les Pays-Bas), il récupérée en toute discrétion le maillot d’Olaf Thon, milieu de terrain allemand. Et en signe de provocation, il fait semblant de s’essuyer le derrière avec. Cette action a le don d’énerver le public allemand, qui sont présents en masse. Provocateur, Ronald Koeman fait ça pour célébrer sa victoire, mais était-ce vraiment nécessaire ?
Ukraine (24ème) : qui est le chanteur de l’équipe ?
Cette équipe ukrainienne aussi est en reconstruction. Coachée par le Ballon d’or 2004 Andrei Shevchenko, l’Ukraine retrouve un bon niveau, en témoigne le solide match nul obtenu au Stade de France début 2021. Car en plus de son niveau de jeu en hausse, l’Ukraine possède quelques talents. Et en première ligne, Oleksandr Zinchenko, le polyvalent défenseur de Manchester City.
Et selon son coéquipier Kevin De Bruyne, Oleksandr Zinchenko aime chanter dans les vestiaires du club mancunien. Il a raconté une anecdote croustillante sur son coéquipier au micro de Sky Sports : « Zinchenko chante tout le temps, mais il est mauvais ». Espérons pour ses compatriotes qu’il ne chante pas trop dans les vestiaires pendant l’Euro, sinon la compétition pourrait être longue. Dans un groupe ouvert, l’Ukraine a clairement un coup à jouer.
Autriche (23ème) : le miracle de Cordoba
Pour la plupart des supporters autrichiens, les mots « miracle de Cordoba » font apparaître un sourire sur toutes les lèvres. Et pourtant, ce miracle date de 1978. La Coupe du Monde 1978 a eu lieu en Argentine. Et a été le lieu d’une grande surprise. Pour la 1e fois depuis 47 ans, l’Autriche a battu son rival allemand. C’était le dernier match du 2e tour, et les Allemands étaient bien trop confiants à la veille du match. Son capitaine Berti Vogts prédit une victoire facile 5 ou 6-0, mais finalement c’est bien l’Autriche qui l’emporta (3-2).
Aujourd’hui, « Cordoba » possède une double signification dans le monde germanique, un miracle en Autriche et une infamie en Allemagne. Ce moment reste toujours un souvenir pour l’équipe nationale, toujours dans l’euphorie de ce moment.
La génération Alaba est très alléchante cet été (Sabitzer, Arnautovic, Alaba…) et pourrait bien profiter d’un groupe ouvert pour s’extirper des poules.
Macédoine du Nord (62ème) : la légende Goran Pandev comme leader de la nation
La surprise de cet Euro. Pour sa première qualification dans une compétition majeure, la Macédoine du Nord a hérité d’un groupe plutôt abordable. Même s’ils sont loin d’en être les favoris, ils peuvent créer la surprise comme ils l’ont fait en Allemagne en mars dernier, en empochant les 3 points.
Ils se sont qualifiés grâce à la victoire en barrages (1-0) face à la Géorgie, grâce à l’inébranlable Goran Pandev (111 sélections), 37 ans. Sa doublure n’est autre que Vlatko Stojanovski, attaquant du FC Chambly, relégué en National 1 pour la saison prochaine.