C’est un débat qui revient sur le devant de la scène après la nouvelle crise des droits tv. Le modèle économique des stades est-il la solution pour compenser la baisse drastique des droits de la télévision française ? Lyon a déjà compris ce principe depuis 2016, le PSG et l’OM exploitent au mieux leur stade pour avoir des revenus toujours plus importants.
Au Real Madrid, le nouveau Bernabéu rapporterait prêt d’un million d’euro par jour au club. Un chiffre allucinant qui se reflète dans l’exploitation du stade par la Maison Blanche. Si l’on fait le calcul sur 10 mois, ce serait pas moins de 300 millions d’euros dans les caisses du Real Madrid.
Qui, contrairement à l’OL ne pourra pas accueillir de concerts en raison du bruit. Sa position en centre ville est son handicap. Avec 25 000 places de plus que le Groupama Stadium ou encore 20 000 sur le Vélodrome, le Real sait que son stade est son bijou de famille à garnir et protéger. Le stade est une vraie citadelle commerciale que Fiorentino Perez a souhaité. La rénovation d’un milliard d’euros en valait la peine.
Un modèle que le Barça a souhaité copier avec une rénovation cruciale du Camp Nou effective en 2026. Contrairement au Real, le Barça a développé une stratégie de délégation de sa souveraineté économique. La Maison Blanche a opté pour un mécanisme économique maîtrisé du début à la fin.
À LIRE AUSSI : le foot dans tous ses états
Lyon, un stade aux 80 millions de revenus par an
L’OL peut s’appuyer sur son stade pour avoir des revenus confortables. Et encore, le septuple champion de France a fait quelques maladresses pour aller vers les 100 millions. Il est vrai que la politique tarifaire de l’OL pendant les matchs des pros. La moyenne de la recette par spectateur est de 59€ alors que le stade n’est pas forcément plein. En moyenne, sur la saison, Lyon réalise un Gerland à guichets fermés.
Désormais, il s’agit de pousser le spectateur à agrémenter son expérience au stade avec un prix du billet attractif mais une consommation différente à l’intérieur du stade. Ce que propose l’OM au passage qui affiche complet depuis l’arrivée de Longoria à la tête du club olympien. Marseille a parfaitement saisi l’enjeu de la consommation au stade.
Le PSG propose un modèle diamétralement différend des deux olympiques. En effet, le prix de la place est réservé à une élite. Néanmoins, avec le départ des Messi, Mbappé, Neymar, le club applique des tarifs qui barrent la route au Grand Public.
Le stade, nouvelle solution pour le revenu des clubs ?
De plus en plus de clubs ont sollicité une nouvelle façon de vivre l’expérience du stade. En effet, les grands clubs ont misé sur cet outil pour avoir des revenus matchs plus épais. Cette idée est exploité par les plus grands clubs pour devenir irresistible aux turbulences économiques.
Le top 5 des clubs européens l’ont démontré. Le jour de match est essentiel à l’économie des clubs. Tout comme la répétition des matchs tous les 3 jours, la répétition des revenus est vitale. C’est pourquoi, toutes les grandes écuries d’Europe et leur top 6 ont compris que jouer sur deux à trois tableaux permet une exploitation exceptionnelle de leur enceinte.
