En feu lors du match pour la 3ème place aux JO, la meneuse Marine Fauthoux (20 ans) est prêtée deux saisons à Basket Landes par l’ASVEL. Un choix que la fille de Frédéric Fauthoux assume.
Que reste-t-il des JO : la satisfaction d’avoir décroché la médaille de bronze ou la déception de ne pas avoir été en finale ?
La satisfaction de la médaille de bronze. Il faut savoir savourer les bons moments car revenir avec une médaille olympique ça n’arrive pas tous les jours.
Contre la Serbie, pour la médaille de bronze, vous avez marqué les esprits. Pensez-vous en avoir surpris certains ?
Peut-être… Ceux qui me connaissent savent que je suis capa-
ble de sortir quelques matches comme ça (12 points à 2 sur 3 à 3 points en 13 minutes, Ndlr). Après, tant mieux si j’en ai surpris quelques uns et surtout si j’ai pu aider l’équipe car c’est le plus important.
« Normalement, je dois retourner à Lyon… »
Dans trois ans, les JO auront lieu à Paris. De quoi rêver de taper les Américaines !
Physiquement et baskettement parlant, on a les capacités pour rivaliser donc on peut y croire, mais il faudra faire le match parfait.
Vous avez choisi de rejoindre Basket Landes à l’intersaison. Pourquoi ce choix qui peut surprendre ?
L’ASVEL ayant repris Julie Allemand, on a fait le choix de me prêter et Basket Landes était la meilleure option.
Est-ce à dire que cette première saison à Lyon n’a pas vraiment été conforme à ce que vous attendiez ?
J’aurais aimé avoir plus de temps de jeu (5,2 points, 2,3 passes et 2,2 rebonds en 18 minutes, Ndlr), mais ça veut dire que je ne l’ai pas gagné par mon basket.
Un prêt de deux ans, c’est rare !
C’est sûr. On verra ensuite ce qui se passera. Normalement, je dois retourner à Lyon…
L’avantage, c’est qu’avec Basket Landes vous allez jouer l’Euroligue, ce qui n’aurait pas été le cas à Lyon !
J’ai donné mon accord en janvier, je ne pensais alors pas que Basket Landes jouerait l’Euroligue ou qu’elles seraient championnes de France car j’espérais l’être avec l’ASVEL (sourire).
Même si Basket Landes a décroché le titre n’avez-vous pas le sentiment de descendre d’un cran en quittant une grosse écurie comme l’ASVEL ?
Pas du tout ! Pour moi, ce n’est pas du tout un pas en arrière, au contraire.