Avec l’arrivée de l’automne, les fans de NBA ont retrouvé leur championnat préféré. Un championnat conté sur beIN SPORTS par Mary Patrux et toute sa bande. La présentatrice de NBA Extra pose son regard sur la saison et nous parle du phénomène Wembanyama qui va revenir à Paris les 23 et 25 janvier.
La NBA connaissait déjà un grand succès en France. Pensez-vous que les JO peuvent amener un public nouveau et des fans supplémentaires ?
C’est possible. Les gens veulent prolonger le plaisir, les gens ont envie d’aller voir Victor Wembanyama, de suivre l’arrivée de Guerschon Yabusele. Le feuilleton continue et cet engouement des JO peut profiter à des sports olympiques moins médiatisés que le foot.
Quelle est, selon vous la meilleure équipe cette saison ?
C’est un championnat de plus en plus dense où il est difficile de sortir un favori. Je trouve que les Lakers sont bien en place. Mes favoris sont les Celtics pour la Conférence Est et Oklahoma à l’Ouest.
Comment voyez-vous la deuxième saison en NBA de Victor Wembanyama ?
Je pense qu’il va prendre de plus en plus de place. Il va encore passer un cap. Il n’y a pas de raisons qu’il en soit autrement. Son équipe va gagner plus de matches. Tous les regards sont braqués sur lui. Je pense qu’il sera candidat à tous les trophées individuels.
À LIRE AUSSI : toute l’actualité du basket dans votre mag
Mary Patrux dévoile le dispositif pour la NBA à Bercy
En janvier, Victor Wembanyama viendra à Paris pour les NBA Paris Games. Avez-vous prévu un dispositif particulier ?
Non. On garde le dispositif sur place à Bercy, ce qui change, c’est qu’il y aura deux matches et non un seul. On fera les interviewes des équipes comme d’habitude, des reportages. Nous sommes la chaîne de la NBA, pas celle de Victor Wembanyama. Mais c’est vrai que deux matches de Victor à Paris, c’est un beau cadeau. Il y aura un effet Wemby, une curiosité autour de lui. Tout le monde ne connait pas bien la NBA et c’est une fierté de savoir qu’un Français réussit dans le meilleur championnat du monde. Il faut aussi savoir qu’il est très apprécié aux Etats-Unis, il véhicule une bonne image de la France.
Envisagez-vous de faire un reportage sur sa vie aux Etats-Unis ?
Il y a eu un documentaire de Renan Chedotal “l’an 1” qui parlait de son départ de France et son arrivée en NBA. Mais en NBA les accès sont extrêmement restreints. Ce n’est pas avec des extraits de conférence de presse ou de matches que l’on pourrait faire un documentaire intéressant. Il faudrait que le projet soit travaillé sur plusieurs mois et ce n’est pas au programme dans l’immédiat. Et je le répète notre couverture de la NBA ne concerne pas que Victor loin de là.
« Deux matches de Victor à Paris, c’est un beau cadeau »
Les Français ont été très présents lors de la dernière draft. Peuvent-ils réussir comme Wembanyama ?
Ce n’était pas le même niveau que pour la draft de Victor. Mais je pense que les jeunes joueurs français ont l’occasion de se faire une place. Ils ont une chance à saisir, mais il faut les laisser travailler. On est toujours trop pressé avec les jeunes. Zaccharie Risacher est sur le bon chemin, il faut simplement être patient, mais on ne l’est pas. Il ne faut pas oublier que ce sont des jeunes soumis à une énorme pression.
Allez-vous apporter des modifications dans vos programmes ?
L’émission NBA Extra marche bien, mais on ne veut pas qu’elle soit figée avec Jacques Monclar, Rémi (Reverchon), Xavier Vaution et moi. On va faire une plus grande place à Frédéric Weiss, il faut dire qu’il en prend de la place Fred, et à Chris Singleton. Même si les analyses de Jacques restent les meilleures, il est important d’avoir d’autres analyses, d’autres points de vue, d’autres regards, ils donneront un nouveau souffle à l’émission et à nous aussi.
