Sous contrat avec l’ASVEL jusqu’en 2025, son départ à l’intersaison à Monaco a surpris. Mais, à 20 ans, le meneur Matthew Strazel a pris de l’expérience dans une équipe monégasque qui défiera le Maccabi Tel Aviv en quarts de finale de l’Euroligue. Il s’en est expliqué pour Le Quotidien du Sport et France Basket.
Vous ne devez pas regretter d’avoir rejoint Monaco et donc d’avoir quitté l’ASVEL…
Effectivement. C’est une décision que je ne regrette pas. Pour l’instant, je me sens très bien à Monaco. J’arrive à trouver des minutes en championnat. Ces dernières semaines, j’ai joué aussi en Euroligue et cela m’a plutôt bien réussi. Je suis à l’aise ici et j’espère que cela va continuer ainsi.
« Je ne regrette pas d’avoir quitté l’ASVEL »
Monaco peut-il gagner le championnat et l’Euroligue ?
Ce n’est pas un rêve si fou que cela. Le championnat est un objectif qu’on veut et qu’on doit atteindre. En Euroligue, on veut faire mieux que l’année dernière (éliminé en quarts en cinq matches par l’Olympiakos, Ndlr). En passant le 1er tour des play-offs, ensuite tout peut arriver sur un Final Four.
Qu’a changé l’absence récente de Mike James (sanctionné par le club, Ndlr) sur le jeu de l’équipe ?
Monaco est forcément plus fort avec lui. Mike est un des meilleurs joueurs de l’Euroligue. Quand il n’était pas là, on a trouvé quand même du rythme. Le but était d’accrocher les play-offs pendant son absence. On a réussi à le faire. Maintenant qu’il revient, on va être encore plus fort.
En quoi pensez-vous avoir le plus progressé personnellement cette saison ?
Dans mon efficacité. J’ai pas mal progressé là-dessus en comparaison avec mes années précédentes. Je rate moins et je joue plus propre.
Vous vous étiez présenté à la draft 2022 puis retiré. Pouvez-vous revenir sur cet épisode ?
J’ai mis mon nom car c’était l’année où j’aurais pu. Au final, les work-out NBA étaient en même temps que les play-offs en France. J’ai fait ce choix de continuer à jouer avec mon équipe et donc de tirer un trait sur les work-out. L’ASVEL avait besoin de moi.
Matthew Strazel vise la NBA
La NBA reste-t-elle un objectif ?
Oui toujours. Mais avant cela, mon premier objectif est de devenir un des meilleurs joueurs en Euroligue.
Quid de l’équipe de France ?
J’attends simplement qu’on m’appelle ! Je sais qu’ils ont un œil sur moi. On en a déjà parlé. On s’est eus au téléphone plusieurs fois. Quand cela viendra, je serai prêt.
Un dernier mot sur le phénomène Victor Wembanyama…
J’ai eu l’occasion de jouer et de m’entraîner avec lui. J’ai vu son éthique de travail. Tout ce qui lui arrive est mérité. Il a la tête sur les épaules. J’espère surtout que son corps va suivre, qu’il ne va pas se blesser et qu’il va faire une belle carrière en NBA. Je lui souhaite.