Elu meilleur jeune de Pro B à 19 ans pour sa première saison pro avec Saint-Quentin, qui est de retour dans l’élite après 31 ans d’attente, le 2ème meilleur marqueur du dernier Mondial U19 a tout pour marcher sur les traces de son cousin Alexis Ajinça (293 matches NBA) et rejoindre, dès la saison prochaine, la NBA.
Votre nom parle dans le basket français. Comment gérez-vous les attentes par rapport à votre potentiel et à cet héritage ?
Je ne me prends pas la tête. J’avance sur mon projet, sur mon temps de jeu, sur mon parcours. J’essaye de faire du mieux possible, de travailler dur, d’être discipliné, de donner le meilleur de moi-même. Mon cousin Alexis est passé par la NBA et a eu un très beau parcours. Je suis souvent en contact avec lui et j’essaie de suivre son exemple et d’aller aussi loin que lui voire plus haut.
La NBA, est-ce un rêve, un objectif ?
C’était un rêve, aujourd’hui c’est un objectif parce que je sais que c’est possible de l’atteindre. Je travaille pour et si je suis concentré, focus, discipliné, ça devrait le faire.
« Faire aussi bien voire mieux que mon cousin »
Après l’INSEP, votre choix d’aller en Pro B avait surpris. Alors que Rayan Rupert, votre ancien acolyte, va lui découvrir la NBA, êtes-vous un peu en retard par rapport à votre tableau de marche ?
Chacun son parcours, chacun évolue à sa manière. Certains arrivent plus facilement, plus rapidement à leur objectif. D’autres prennent plus de temps. Moi j’ai décidé de passer par la Pro B parce que je sais qu’après la sortie de l’INSEP en regardant l’exemple de certains joueurs qui en sont sortis, c’était assez compliqué pour eux de passer directement à la Pro A. J’ai décidé de passer par la Pro B, d’évoluer individuellement comme physiquement, de prendre de l’expérience dans le monde professionnel, d’y aller étape par étape, ensuite de passer par la Pro A pour atteindre mon objectif. Je franchis les étapes petit à petit avec normalement la draft cette année.
Avec l’idée d’être dans le Top 20 ?
Etre drafté tout simplement ! C’est toujours mieux d’être haut placé mais, pour l’instant, je ne m’en préoccupe pas. Je me concentre sur ma saison, c’est le plus important.
« Je franchis les étapes petit à petit avec normalement la draft cette année »
Victor Wembanyama est parti. Le championnat se cherche de nouvelles pépites. Vous en faites partie avec Zaccharie Risacher !
On est de jeunes joueurs. Cette génération a de très grands prospects, et apparemment j’en fais partie (sourire).
Le club a-t-il mis des choses en place pour votre développement personnel en vue de la draft ?
Je travaille énormément avec mon préparateur physique. Il m’a beaucoup aidé la saison dernière. C’est grâce à lui, à mes coéquipiers et l’ensemble du staff que j’ai progressé et que je suis la personne que je suis aujourd’hui. J’ai grandi en tant qu’homme. Je dois continuer à performer sur le terrain, à montrer mes capacités, à être prêt mentalement.
Y a-t-il un domaine que vous devez travailler pour la NBA ?
Le pick and roll. Continuer à performer mon shoot, mon agressivité vers le cercle pour provoquer plus de fautes. Et défendre car c’est la clé.
Quel joueur vous fait rêver en NBA ?
Kevin Durant !